Le réseau social X (anciennement Twitter) est une nouvelle fois au cœur d’un affrontement juridique en Europe. À quelques jours des élections fédérales allemandes, l’entreprise d’Elon Musk refuse de partager des données essentielles avec des chercheurs, malgré une injonction de la cour régionale de Berlin.
Ces informations, liées aux interactions et à la diffusion de contenus, sont cruciales pour détecter d’éventuelles ingérences étrangères dans le processus électoral.
Les organisations Democracy Reporting International (DRI) et Gesellschaft für Freiheitsrechte (GFF) accusent X de bloquer l’accès aux données, empêchant ainsi toute analyse sur d’éventuelles manipulations électorales.
Alors que des cas d’interférences russes ont déjà été signalés, notamment en Roumanie via TikTok, l’opacité du réseau social alimente les inquiétudes sur la transparence du scrutin allemand. En guise de défense, X affirme que la justice allemande n’est pas compétente pour traiter cette affaire, son siège étant situé en Irlande.
Cette obstruction s’inscrit dans un bras de fer plus large entre X et l’Union européenne. En juillet dernier, la Commission européenne a ouvert une enquête sur la réticence de la plateforme à partager ses données avec les chercheurs, conformément aux règles du Digital Services Act (DSA).
En parallèle, Elon Musk est accusé d’avoir favorisé la diffusion de contenus liés au parti d’extrême droite AfD, ce qui pourrait être perçu comme une ingérence politique.
L’affaire devrait prochainement être examinée par la justice, mais sans calendrier précis, la livraison des données risque d’être retardée. Ce nouvel affrontement met une fois de plus à l’épreuve la régulation des grandes plateformes numériques en Europe et soulève des questions sur leur influence dans les processus démocratiques.
Ces informations, liées aux interactions et à la diffusion de contenus, sont cruciales pour détecter d’éventuelles ingérences étrangères dans le processus électoral.
Les organisations Democracy Reporting International (DRI) et Gesellschaft für Freiheitsrechte (GFF) accusent X de bloquer l’accès aux données, empêchant ainsi toute analyse sur d’éventuelles manipulations électorales.
Alors que des cas d’interférences russes ont déjà été signalés, notamment en Roumanie via TikTok, l’opacité du réseau social alimente les inquiétudes sur la transparence du scrutin allemand. En guise de défense, X affirme que la justice allemande n’est pas compétente pour traiter cette affaire, son siège étant situé en Irlande.
Cette obstruction s’inscrit dans un bras de fer plus large entre X et l’Union européenne. En juillet dernier, la Commission européenne a ouvert une enquête sur la réticence de la plateforme à partager ses données avec les chercheurs, conformément aux règles du Digital Services Act (DSA).
En parallèle, Elon Musk est accusé d’avoir favorisé la diffusion de contenus liés au parti d’extrême droite AfD, ce qui pourrait être perçu comme une ingérence politique.
L’affaire devrait prochainement être examinée par la justice, mais sans calendrier précis, la livraison des données risque d’être retardée. Ce nouvel affrontement met une fois de plus à l’épreuve la régulation des grandes plateformes numériques en Europe et soulève des questions sur leur influence dans les processus démocratiques.