​Pour leurs applications, les banques préfèrent les développements « natifs »

L’agence UserAdgents dévoile ce lundi son « UAPP Observer », dont la première édition est consacré aux applications de 22 acteurs clés de la banque de détail.

« Le marché des apps bancaires est particulièrement mature, notamment sur la banque de détail pour les particuliers, avec un usage quasiment app only pour certains acteurs, notamment les neobanques. Néanmoins même chez les banques dites traditionnelles, l'application mobile est aujourd'hui devenue l'agence principale, le point de contact N°1 avec les clients, incarnation quasi unique de la banque. » explique Renaud MENERAT, Fondateur de UserAdgents.

Sur les 22 banques étudiées, 77% ont fait le choix d’une application « native » sous Swift (iOS) ou Kotler (Android) mais si l’étude pointe l’adoption de React Natif chez Nickel, CCF, la Banque Postale ou encore la Société Générale.

« Le choix d'une approche native peut s'expliquer par la stabilité garantie par les OS natifs, limitant les incertitudes liées aux évolutions technologiques à long terme. De plus, limiter les couches technologiques renforce la sécurité, et offre un accès sans restriction aux API natives. Enfin, la cohérence et la maturité des écosystèmes natis peuvent expliquer une réticence à intégrer des techno cross-platforme à une trajectoire technologique. » estime Matthieu Pisonero, CTO - USERADGENTS

Une stabilité qui se traduit d’ailleurs par de bonnes notes pour les applications, avec une moyenne de 4,45 sur 5.

«  Les notes des apps banques sont plutôt élevées par rapport à d'autres secteurs. La satisfaction est légèrement moindre sur Android (4,32 vs 4,57 sur iOS), comme pour beaucoup de secteurs. L'hétérogénéité du parc Android, plus ouvert, rendant plus difficiles la stabilité et la satisfaction d'une base d'utilisateurs très large. Preuve de l'adhésion des utilisateurs : le nombre total de notes sur une app bancaire tourne autour de 300 000. » pointe Fabienne Latxague, Head of UX - USERADGENTS.

Enfin, l’étude estime que ces applications sont mises à jour 17 fois par an en moyenne avec toutefois de fortes disparités entre les acteurs bancaires.

«  La fréquence de mise à jour peut présumer d'une stratégie produit et du cycle de vie du service. Si l'on schématise : Les néobanques sortent une mise à jour par semaine en moyenne, à l'instar des startups, plus véloces et très réactives. Les banques traditionnelles sont, elles, majoritairement sur un rythme mensuel. Enfin, les quelques acteurs avec moins de 8 releases par an peuvent possiblement être dans une phase de stabilisation, ou de développement de futures évolutions à venir. » indique Nicolas Noël Directeur de la Production - USERADGENTS

L’ensemble de l’étude avec le détail des notes pour les 22 banques est à découvrir sur le site de UserADgents.
https://www.useradgents.com/actu/6431-uapp-observer-lobservatoire-du-marche-des-applications-mobiles-en-france/