L’autorité américaine de la concurrence, la Commission fédérale du commerce (ou FTC, pour Federal Trade Commission) a déposé un nouveau dossier contre Facebook, jeudi 19 août, accusant le géant des réseaux sociaux d’abus de position dominante alors que sa première tentative avait été rejetée par un juge en juin.
Dans sa nouvelle plainte, la FTC demande de nouveau à la justice d’obliger Facebook à revendre Instagram, acheté en 2021 pour un milliard de dollars, et WhatsApp, acquis en 2014 pour 19 milliards de dollars. Elle souhaite, par ailleurs, que les futures acquisitions du groupe soient soumises à une procédure d’autorisation préalable.
La plainte révisée donne plus de détails sur les moyens utilisés par la firme pour évincer la concurrence, en particulier au début des années 2010, quand le marché de l’Internet mobile a émergé.
Dans sa nouvelle plainte, la FTC demande de nouveau à la justice d’obliger Facebook à revendre Instagram, acheté en 2021 pour un milliard de dollars, et WhatsApp, acquis en 2014 pour 19 milliards de dollars. Elle souhaite, par ailleurs, que les futures acquisitions du groupe soient soumises à une procédure d’autorisation préalable.
La plainte révisée donne plus de détails sur les moyens utilisés par la firme pour évincer la concurrence, en particulier au début des années 2010, quand le marché de l’Internet mobile a émergé.
« Facebook manquait de compétences et talents techniques nécessaires pour survivre à la transition vers le mobile », a déclaré Holly Vedova, directrice par intérim de la division concurrence de la FTC, citée dans un communiqué. « Après avoir échoué dans la compétition contre les nouveaux innovateurs, Facebook les a illégalement rachetés ou enterrés quand leur popularité devenait une menace existentielle », a-t-elle ajouté, en référence à l’application Instagram et à la messagerie WhatsApp.
Le juge avait donné trente jours à la FTC pour présenter de nouveaux éléments susceptibles de permettre à l’action en justice de se poursuivre. James Boasberg reprochait notamment au dossier initial de manquer de preuves et de ne pas définir clairement le marché concerné par un soi-disant monopole de Facebook.
Source : Le monde