Transformer son téléphone en un talkie-walkie moderne, c'est la promesse de la nouvelle application Ten ten. Lancée en septembre 2022 sur iOS et début avril 2024 sur Android, elle cumule à présent près de deux millions de téléchargements en France.
Fonctionnant sur le principe de discussions vocales sans décrocher, Ten ten permet aux utilisateurs de parler et d'être entendus directement par les destinataires, même si l'écran est verrouillé ou l'application fermée.
Principalement utilisée par les jeunes, l'application était parmi les plus téléchargées la semaine dernière. Cependant, le ministère de l'Intérieur a exprimé des préoccupations via X (anciennement Twitter). Camille Chaize, porte-parole du ministère, a mis en garde contre les risques de harcèlement en ligne et « d'intrusion dans la vie privée », notamment après des incidents de canulars en classe.
Le ministère recommande aux jeunes de « désactiver les notifications la nuit et dans les endroits calmes comme l'école » pour limiter les perturbations. Les deux fondateurs de l'application, Jules Comar et Antoine Baché, rencontreront ce mercredi la secrétaire d'État au numérique, Marina Ferri, pour discuter des préoccupations concernant l'utilisation de Ten ten.
Par ailleurs, l'application oblige les utilisateurs à donner accès à leurs contacts et à fournir des informations personnelles, telles que le nom, le prénom et la date de naissance. Certaines données sont collectées automatiquement, comme l'adresse IP ou la localisation. Bien que leur utilisation soit encadrée par le RGPD, cela n'exclut pas leur commercialisation.
Fonctionnant sur le principe de discussions vocales sans décrocher, Ten ten permet aux utilisateurs de parler et d'être entendus directement par les destinataires, même si l'écran est verrouillé ou l'application fermée.
Principalement utilisée par les jeunes, l'application était parmi les plus téléchargées la semaine dernière. Cependant, le ministère de l'Intérieur a exprimé des préoccupations via X (anciennement Twitter). Camille Chaize, porte-parole du ministère, a mis en garde contre les risques de harcèlement en ligne et « d'intrusion dans la vie privée », notamment après des incidents de canulars en classe.
Le ministère recommande aux jeunes de « désactiver les notifications la nuit et dans les endroits calmes comme l'école » pour limiter les perturbations. Les deux fondateurs de l'application, Jules Comar et Antoine Baché, rencontreront ce mercredi la secrétaire d'État au numérique, Marina Ferri, pour discuter des préoccupations concernant l'utilisation de Ten ten.
Par ailleurs, l'application oblige les utilisateurs à donner accès à leurs contacts et à fournir des informations personnelles, telles que le nom, le prénom et la date de naissance. Certaines données sont collectées automatiquement, comme l'adresse IP ou la localisation. Bien que leur utilisation soit encadrée par le RGPD, cela n'exclut pas leur commercialisation.