Flurry analyse les usages mobiles des mobinautes américains
En préambule des chiffres que Flurry diffuse sous la forme d'une désormais habituelle "infographie métier", on se permet juste d'émettre la réserve que Flurry est avant tout un outil de tracking des usages mobiles in app. Il faut juste du coup, garder en tête que Flurry est un peu juge et partie ici puisque sans application, pas de mesure des applications et donc pas non plus de business pour Flurry. L'entreprise a tout intérêt du coup à valoriser la partie "app" du monde mobile, dans lesquelles Flurry place son SDK de mesure. Ceci étant posé, penchons nous sur les chiffres:
Flurry traque le comportement des mobinautes sur plus de 300 000 applications. C'est ce corpus conséquent qui sert de base à son étude.
Flurry a constaté que sur les 2h et 38 minutes qu’un Américain, - mais on ne doit être pas loin des même chiffres en France-, passe connecté sur son smartphone, 2h et 7 minutes sont consacrées à l’utilisation d’une application contre seulement 31 minutes sur le web mobile.
La répartition des usages donne aussi d’autres informations intéressantes. Nous sommes des sacrés “joueurs” sur nos smartphones. Sur les 2h38, le mobinaute consacre plus de 50 minutes à jouer sur son téléphone.
Facebook, cannibalise aussi une audience énorme et, en plus, epuis le début de ses apps dite natives, le réseau social intègre la lecture de page web directement dans l’application. Désormais, quand on clique sur un lien on ne sort plus dans le browser, mais on reste dans l’application, ce qui assure à facebook une audience captive et une part de lion dans les statistiques.
Flurry a constaté que sur les 2h et 38 minutes qu’un Américain, - mais on ne doit être pas loin des même chiffres en France-, passe connecté sur son smartphone, 2h et 7 minutes sont consacrées à l’utilisation d’une application contre seulement 31 minutes sur le web mobile.
La répartition des usages donne aussi d’autres informations intéressantes. Nous sommes des sacrés “joueurs” sur nos smartphones. Sur les 2h38, le mobinaute consacre plus de 50 minutes à jouer sur son téléphone.
Facebook, cannibalise aussi une audience énorme et, en plus, epuis le début de ses apps dite natives, le réseau social intègre la lecture de page web directement dans l’application. Désormais, quand on clique sur un lien on ne sort plus dans le browser, mais on reste dans l’application, ce qui assure à facebook une audience captive et une part de lion dans les statistiques.
Plus d'applications sur chaque téléphone
Enfin, on constate aussi dans l’étude de Flurry que le nombre d’apps démarrées par un téléphone est en hausse constante. On possède donc plus d’applications que par le passé, et on s’en sert... plus.
Intéressant est aussi le glissement “sémantique” de la guerre du mobile. Il y a quelques années, en 2011, dans des articles comme celui-ci , on pouvait lire que le HTML5, langage web multidevice allait tuer l’application...
Quelques années plus tard, le HTML5 s’impose effectivement, mais comme outil de construction d’applications natives ensuite portées sur les différents OS. L’application a donc bien, semble-t-il, gagné la guerre du mobile.
Quelques années plus tard, le HTML5 s’impose effectivement, mais comme outil de construction d’applications natives ensuite portées sur les différents OS. L’application a donc bien, semble-t-il, gagné la guerre du mobile.