Une étude réalisée en 2023 par Télécom Paris, Limites Numériques, l’Université de Toulouse et le De Vinci Research Center sur un panel de 1 000 personnes représentatives met en lumière une réalité préoccupante : 42 % des Français utilisent un smartphone présentant des dysfonctionnements, souvent causés par des problèmes logiciels.
Les principales défaillances rencontrées sont liées à la batterie (28 %), au stockage saturé (23 %) et à la lenteur de l’appareil (21 %). Contrairement à l’idée reçue, ces soucis ne sont pas exclusivement matériels. 60 % des problèmes sont d’origine logicielle, affectant l’expérience utilisateur dès la première année d’utilisation.
L’obsolescence logicielle, souvent réduite aux simples mises à jour manquantes, comprend aussi les ralentissements, les bugs, les saturations de mémoire et les fonctionnalités désactivées. Ce phénomène contribue fortement à la décision de remplacer un appareil, même si ce dernier reste techniquement utilisable.
L’étude révèle également que les utilisateurs cohabitent longtemps avec ces dysfonctionnements. 68 % des problèmes durent plus de 6 mois, et 36 % plus de 2 ans. Malgré une gêne notable, seuls 43 % des utilisateurs tentent de résoudre leurs problèmes, avec un taux de succès faible (42 % d’échecs). Le coût des réparations ou le souhait de prolonger la vie de l’appareil expliquent en partie cette résignation.
Enfin, dans seulement 15 % des cas, le remplacement d’un smartphone intervient parce qu’il est devenu totalement inutilisable. Dans la majorité des situations, l’accumulation de petits dysfonctionnements pousse progressivement à l’abandon de l’appareil.
Les auteurs de l’étude appellent à des actions concrètes de la part des fabricants : garantie logicielle pluriannuelle, optimisation des applications pour éviter la saturation des ressources, amélioration de la maintenance logicielle, et extension des aides à la réparation pour inclure les problèmes logiciels.
Les principales défaillances rencontrées sont liées à la batterie (28 %), au stockage saturé (23 %) et à la lenteur de l’appareil (21 %). Contrairement à l’idée reçue, ces soucis ne sont pas exclusivement matériels. 60 % des problèmes sont d’origine logicielle, affectant l’expérience utilisateur dès la première année d’utilisation.
L’obsolescence logicielle, souvent réduite aux simples mises à jour manquantes, comprend aussi les ralentissements, les bugs, les saturations de mémoire et les fonctionnalités désactivées. Ce phénomène contribue fortement à la décision de remplacer un appareil, même si ce dernier reste techniquement utilisable.
L’étude révèle également que les utilisateurs cohabitent longtemps avec ces dysfonctionnements. 68 % des problèmes durent plus de 6 mois, et 36 % plus de 2 ans. Malgré une gêne notable, seuls 43 % des utilisateurs tentent de résoudre leurs problèmes, avec un taux de succès faible (42 % d’échecs). Le coût des réparations ou le souhait de prolonger la vie de l’appareil expliquent en partie cette résignation.
Enfin, dans seulement 15 % des cas, le remplacement d’un smartphone intervient parce qu’il est devenu totalement inutilisable. Dans la majorité des situations, l’accumulation de petits dysfonctionnements pousse progressivement à l’abandon de l’appareil.
Les auteurs de l’étude appellent à des actions concrètes de la part des fabricants : garantie logicielle pluriannuelle, optimisation des applications pour éviter la saturation des ressources, amélioration de la maintenance logicielle, et extension des aides à la réparation pour inclure les problèmes logiciels.