Donald Trump a récemment ravivé les tensions commerciales avec la Chine en menaçant d’imposer une nouvelle série de droits de douane sur les produits importés, ce qui pourrait lourdement impacter le secteur technologique. Parmi les entreprises les plus exposées figure Apple, dont l’iPhone, produit emblématique, est encore majoritairement fabriqué en Chine, malgré les efforts de diversification engagés ces dernières années.
Dans une déclaration publiée sur Truth Social, le président américain a annoncé que si la Chine ne revenait pas sur sa récente hausse tarifaire de 34 % d’ici le 8 avril 2025, les États-Unis appliqueraient des droits de douane supplémentaires de 50 % dès le lendemain. Il a également menacé d’interrompre tous les pourparlers en cours avec Pékin, durcissant un peu plus le ton. Si cette nouvelle mesure est appliquée, les droits de douane cumulés sur les produits chinois pourraient atteindre jusqu’à 104 %, selon Associated Press.
D’après Dan Ives, analyste chez Wedbush Securities, Apple serait l’entreprise technologique américaine la plus directement impactée. Il estime que 90 % des iPhone sont encore produits et assemblés en Chine, rendant la marque extrêmement vulnérable à ce type de mesures. Il qualifie cette situation de « désastre complet » pour la firme de Cupertino. Le Financial Times évoquait récemment une perte potentielle de 300 milliards de dollars en capitalisation boursière pour Apple si ces sanctions se maintiennent.
Face à cette menace imminente, Apple aurait réagi en augmentant ses stocks aux États-Unis. Selon un rapport du Times of India, la firme aurait affrété cinq avions remplis d’iPhone et autres produits depuis l’Inde fin mars, dans l’objectif de constituer une réserve suffisante avant l’échéance tarifaire. Cette stratégie vise à stabiliser temporairement les prix sur le marché américain en écoulant les produits déjà présents sur le territoire, non soumis aux nouveaux droits de douane.
Cependant, cette manœuvre logistique n’offre qu’un répit de courte durée. Si les hausses tarifaires se confirment, Apple devra explorer d’autres solutions pour limiter l’impact économique. Des ajustements de prix, une réduction des marges, ou encore une renégociation avec ses fournisseurs pourraient être envisagés pour absorber les surcoûts induits.
Alors que la tension commerciale entre les États-Unis et la Chine ne cesse de s’intensifier, Apple pourrait être contraint d’accélérer le transfert de sa production vers d’autres pays, comme l’Inde ou le Vietnam, pour réduire sa dépendance à la Chine et sécuriser sa chaîne d’approvisionnement.
Dans une déclaration publiée sur Truth Social, le président américain a annoncé que si la Chine ne revenait pas sur sa récente hausse tarifaire de 34 % d’ici le 8 avril 2025, les États-Unis appliqueraient des droits de douane supplémentaires de 50 % dès le lendemain. Il a également menacé d’interrompre tous les pourparlers en cours avec Pékin, durcissant un peu plus le ton. Si cette nouvelle mesure est appliquée, les droits de douane cumulés sur les produits chinois pourraient atteindre jusqu’à 104 %, selon Associated Press.
D’après Dan Ives, analyste chez Wedbush Securities, Apple serait l’entreprise technologique américaine la plus directement impactée. Il estime que 90 % des iPhone sont encore produits et assemblés en Chine, rendant la marque extrêmement vulnérable à ce type de mesures. Il qualifie cette situation de « désastre complet » pour la firme de Cupertino. Le Financial Times évoquait récemment une perte potentielle de 300 milliards de dollars en capitalisation boursière pour Apple si ces sanctions se maintiennent.
Face à cette menace imminente, Apple aurait réagi en augmentant ses stocks aux États-Unis. Selon un rapport du Times of India, la firme aurait affrété cinq avions remplis d’iPhone et autres produits depuis l’Inde fin mars, dans l’objectif de constituer une réserve suffisante avant l’échéance tarifaire. Cette stratégie vise à stabiliser temporairement les prix sur le marché américain en écoulant les produits déjà présents sur le territoire, non soumis aux nouveaux droits de douane.
Cependant, cette manœuvre logistique n’offre qu’un répit de courte durée. Si les hausses tarifaires se confirment, Apple devra explorer d’autres solutions pour limiter l’impact économique. Des ajustements de prix, une réduction des marges, ou encore une renégociation avec ses fournisseurs pourraient être envisagés pour absorber les surcoûts induits.
Alors que la tension commerciale entre les États-Unis et la Chine ne cesse de s’intensifier, Apple pourrait être contraint d’accélérer le transfert de sa production vers d’autres pays, comme l’Inde ou le Vietnam, pour réduire sa dépendance à la Chine et sécuriser sa chaîne d’approvisionnement.