Ce volume, atteint en à peine un an, est à mettre en regard du total de 54 300 sites autorisés par l'ANFR et qui comprend aussi bien de la 2G que de la 3G, 4G et la 5G. Un déploiement à marche forcée, plus rapide que celui de la 4G, qui avait mis 4 ans pour arriver au même niveau.
La quasi-totalité de ces implantations 5G ont été autorisées sur des sites existants, déjà utilisés par les technologies 2G, 3G ou 4G. Seuls 2 sites n’hébergent que de la 5G, précise l'ANFR (les implantations sur cartoradio.fr).
Chez les opérateurs, Orange couvre 30 % de la population, Bouygues table sur 60 % avant la fin de l'année, quand Free fait plus que tout le monde mais avec des débits plus faibles.
Richard Viel, le PDG de Bouygues, déclare dans le Figaro que 12 à 13 % de ses clients disposent d'un smartphone ad-hoc mais que le trafic en 5G ne pèse que 1% du total. Pour Michaël Trabbia, Responsables technologies et innovations chez Orange, la bonne allure prise par ce déploiement tous azimuts ferait néanmoins qu'une utilisation majoritaire de la 5G est envisageable pour la fin 2023.
Source : igen