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Jérémy Meunier, Komission
En matière de paiement, les e-commerçants doivent-ils multiplier les solutions pour satisfaire les consommateurs ?
JM - Absolument. Multiplier les services et solutions, mais pas les prestataires. L’ouverture aux services de paiement et la diversification des offres sont essentielles.
Les consommateurs recherchent de la simplicité et des options adaptées à leurs habitudes. Offrir plusieurs solutions de paiement (cartes bancaires, wallets, paiements fractionnés, etc.) permet de :
- réduire les abandons de panier,
- améliorer l'expérience utilisateur,
- augmenter la conversion,
- atteindre une cible de clientèle précise.
Cela dit, il faut éviter de complexifier la page de paiement. Une sélection stratégique des options les plus populaires et adaptées à la cible reste essentielle.
Observez vous des différences entre les bonnes pratiques de l’open web, et celles qui se démocratisent sur mobile et dans les apps ?
JM - Oui, les usages mobiles requièrent des parcours plus fluides et intuitifs. Sur mobile, les wallets comme Apple Pay ou Google Pay se démocratisent énormément, car ils permettent un paiement en un clic avec une sécurité renforcée. On observe, chez certains CMS (comme Shopify), jusqu’à 30 % de transactions effectuées via Apple Pay Wallet, ce qui est devenu l’égal de PayPal.
Les bonnes pratiques incluent également des options de paiement intégrées directement dans les apps, souvent soutenues par des expériences de personnalisation. Sur l'open web, la diversité des solutions reste importante, mais le responsive design joue un rôle clé pour garantir une expérience équivalente.
Que pensez vous des solutions proposées par les opérateurs (paiement sur facture) ou par les géants américains ou chinois de l’internet ?
JM - Les solutions des opérateurs ou des géants comme Alibaba, Tencent ou Amazon offrent des avantages, notamment leur capacité à capter des marchés spécifiques grâce à des écosystèmes intégrés ou encore à accélérer une phase de déploiement. On observe également un taux d’utilisation très important dès le lancement des offres, car les produits sont efficacement adaptés aux clients et utilisateurs déjà captifs.
Cependant, elles restent souvent centrées sur leurs environnements propriétaires. Les acteurs traditionnels de la finance conservent un rôle clé grâce à leur infrastructure éprouvée et leur capacité d’adaptation. Néanmoins, ils doivent innover pour ne pas se faire marginaliser. Les partenariats entre fintechs et acteurs traditionnels montrent qu’une collaboration plutôt qu’un affrontement est souvent la clé du succès.
En savoir ? https://www.komission.fr/
JM - Absolument. Multiplier les services et solutions, mais pas les prestataires. L’ouverture aux services de paiement et la diversification des offres sont essentielles.
Les consommateurs recherchent de la simplicité et des options adaptées à leurs habitudes. Offrir plusieurs solutions de paiement (cartes bancaires, wallets, paiements fractionnés, etc.) permet de :
- réduire les abandons de panier,
- améliorer l'expérience utilisateur,
- augmenter la conversion,
- atteindre une cible de clientèle précise.
Cela dit, il faut éviter de complexifier la page de paiement. Une sélection stratégique des options les plus populaires et adaptées à la cible reste essentielle.
Observez vous des différences entre les bonnes pratiques de l’open web, et celles qui se démocratisent sur mobile et dans les apps ?
JM - Oui, les usages mobiles requièrent des parcours plus fluides et intuitifs. Sur mobile, les wallets comme Apple Pay ou Google Pay se démocratisent énormément, car ils permettent un paiement en un clic avec une sécurité renforcée. On observe, chez certains CMS (comme Shopify), jusqu’à 30 % de transactions effectuées via Apple Pay Wallet, ce qui est devenu l’égal de PayPal.
Les bonnes pratiques incluent également des options de paiement intégrées directement dans les apps, souvent soutenues par des expériences de personnalisation. Sur l'open web, la diversité des solutions reste importante, mais le responsive design joue un rôle clé pour garantir une expérience équivalente.
Que pensez vous des solutions proposées par les opérateurs (paiement sur facture) ou par les géants américains ou chinois de l’internet ?
JM - Les solutions des opérateurs ou des géants comme Alibaba, Tencent ou Amazon offrent des avantages, notamment leur capacité à capter des marchés spécifiques grâce à des écosystèmes intégrés ou encore à accélérer une phase de déploiement. On observe également un taux d’utilisation très important dès le lancement des offres, car les produits sont efficacement adaptés aux clients et utilisateurs déjà captifs.
Cependant, elles restent souvent centrées sur leurs environnements propriétaires. Les acteurs traditionnels de la finance conservent un rôle clé grâce à leur infrastructure éprouvée et leur capacité d’adaptation. Néanmoins, ils doivent innover pour ne pas se faire marginaliser. Les partenariats entre fintechs et acteurs traditionnels montrent qu’une collaboration plutôt qu’un affrontement est souvent la clé du succès.
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Estelle Decré Ravez, Criteo : « les applications ont des taux de conversion plus élevés que le web mobile »
