La fin des cookiers tiers ne signifie pas la fin de la publicitée ciblée. Alors que Google a confirmé la fin des cookiers tiers sur Chrome dès 2024 et présenté aux annonceurs différents projets d’API pour les remplacer, 4 opérateurs européens ont imaginé une solution alternative baptisée « TrustPID ».
Contrairement au cookie, qui était lié au navigateur web, voire à l’advertising ID mobile, traité au niveau du système d’exploitation du smartphone, TrustPID s’appuie sur une adresse réseau, l’adresse IP, pour identifier individuellement internautes et mobinautes.
Les opérateurs pourraient toutefois avoir recours à des « token » pour anonymiser les adresses IP, et ainsi répondre à des problèmatiques de personnalisation, ou de capping des bannières, mais également créer des cohortes d’individus partageant les mêmes caractéristiques.
En l’absence de lecture / écriture sur un terminal, et en optant pour l’anonymisation, la solution imaginée par les opérateurs pourrait même éviter la question du consentement, théoriquement imposée par E-Privacy, mais qui n’est pas systématique avec le RGPD.
Prudents, les opérateurs ont toutefois soumis leur projet aux différentes autorités de régulation comme la CNIL en France ou le BFDI allemand. Et selon le journal Politico, le projet aurait également été présenté cette semaine à la commission européenne, afin de savoir si cette alliance de 4 opérateurs européens pouvait poser des problèmes de concurrence.
Après avoir longtemps péché par naiveté et contribué au déclin des acteurs européens du numérique, au profit de géants américains ou désormais chinois, les autorités européennes disposent ainsi d’une belle opportunité pour rééquilibler un marché européen de l’Adtech en privilégiant des solutions souveraines.
Contrairement au cookie, qui était lié au navigateur web, voire à l’advertising ID mobile, traité au niveau du système d’exploitation du smartphone, TrustPID s’appuie sur une adresse réseau, l’adresse IP, pour identifier individuellement internautes et mobinautes.
Les opérateurs pourraient toutefois avoir recours à des « token » pour anonymiser les adresses IP, et ainsi répondre à des problèmatiques de personnalisation, ou de capping des bannières, mais également créer des cohortes d’individus partageant les mêmes caractéristiques.
En l’absence de lecture / écriture sur un terminal, et en optant pour l’anonymisation, la solution imaginée par les opérateurs pourrait même éviter la question du consentement, théoriquement imposée par E-Privacy, mais qui n’est pas systématique avec le RGPD.
Prudents, les opérateurs ont toutefois soumis leur projet aux différentes autorités de régulation comme la CNIL en France ou le BFDI allemand. Et selon le journal Politico, le projet aurait également été présenté cette semaine à la commission européenne, afin de savoir si cette alliance de 4 opérateurs européens pouvait poser des problèmes de concurrence.
Après avoir longtemps péché par naiveté et contribué au déclin des acteurs européens du numérique, au profit de géants américains ou désormais chinois, les autorités européennes disposent ainsi d’une belle opportunité pour rééquilibler un marché européen de l’Adtech en privilégiant des solutions souveraines.