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L’Union européenne a décidé de reporter la publication des sanctions contre Apple et Meta, initialement prévues pour la fin mars 2025. Ces deux géants du numérique sont pourtant clairement visés pour des pratiques jugées non conformes au Digital Markets Act (DMA), une réglementation visant à garantir plus d’équité et de transparence sur les marchés numériques. Ce choix de temporiser n’est pas un abandon, mais un ajustement stratégique du calendrier dans un contexte géopolitique tendu.
Bruxelles reproche à Apple de limiter l’accès à des systèmes de paiement alternatifs dans ses applications, forçant les développeurs à passer par son propre écosystème. Cette pratique, déjà sanctionnée dans d’autres pays européens, pourrait à nouveau lui coûter cher. En 2023, Apple avait été condamné à 1,8 milliard d’euros dans un dossier lié au streaming musical, et à 50 millions d’euros aux Pays-Bas pour des motifs similaires.
Meta, de son côté, est dans le viseur de la Commission européenne à cause de son offre payante sur Facebook et Instagram, censée permettre aux utilisateurs d’éviter la publicité ciblée. Problème : cette option impose malgré tout l’acceptation du suivi des données, en contradiction avec le DMA qui exige que l’utilisateur puisse réellement choisir. En clair, cette formule ne constitue pas une alternative valide selon les critères européens.
Malgré des enquêtes finalisées et des éléments accablants, l’exécutif européen a choisi de retarder l’annonce des sanctions. Cette décision ne vise pas à minimiser les infractions, mais à éviter un choc diplomatique avec les États-Unis. L’arrivée possible de Donald Trump à la Maison-Blanche, qui a promis de taxer les importations européennes en cas de représailles jugées injustes contre les firmes américaines, pèse lourd dans la balance.
Au sein de l’Union, les positions sont partagées. Certains pays comme la France plaident pour maintenir une ligne ferme, tandis que d’autres préfèrent éviter une escalade économique. La Commission européenne a donc opté pour un décalage tactique, sans remise en cause du fond du dossier. Les sanctions, déjà prêtes, seraient modérées dans un premier temps, pour éviter un effet domino sur les relations transatlantiques.
Ce report n’est ni un abandon ni une pause indéfinie. Il s’agit d’un ajustement politique, en attendant une fenêtre plus propice pour frapper fort sans déclencher de représailles. D’autres dossiers, notamment visant X.com, pourraient suivre avec des mesures encore plus lourdes. Pour l’instant, Bruxelles choisit de maîtriser le tempo et d’avancer à pas mesurés, tout en conservant la pression sur les géants du numérique.
Bruxelles reproche à Apple de limiter l’accès à des systèmes de paiement alternatifs dans ses applications, forçant les développeurs à passer par son propre écosystème. Cette pratique, déjà sanctionnée dans d’autres pays européens, pourrait à nouveau lui coûter cher. En 2023, Apple avait été condamné à 1,8 milliard d’euros dans un dossier lié au streaming musical, et à 50 millions d’euros aux Pays-Bas pour des motifs similaires.
Meta, de son côté, est dans le viseur de la Commission européenne à cause de son offre payante sur Facebook et Instagram, censée permettre aux utilisateurs d’éviter la publicité ciblée. Problème : cette option impose malgré tout l’acceptation du suivi des données, en contradiction avec le DMA qui exige que l’utilisateur puisse réellement choisir. En clair, cette formule ne constitue pas une alternative valide selon les critères européens.
Malgré des enquêtes finalisées et des éléments accablants, l’exécutif européen a choisi de retarder l’annonce des sanctions. Cette décision ne vise pas à minimiser les infractions, mais à éviter un choc diplomatique avec les États-Unis. L’arrivée possible de Donald Trump à la Maison-Blanche, qui a promis de taxer les importations européennes en cas de représailles jugées injustes contre les firmes américaines, pèse lourd dans la balance.
Au sein de l’Union, les positions sont partagées. Certains pays comme la France plaident pour maintenir une ligne ferme, tandis que d’autres préfèrent éviter une escalade économique. La Commission européenne a donc opté pour un décalage tactique, sans remise en cause du fond du dossier. Les sanctions, déjà prêtes, seraient modérées dans un premier temps, pour éviter un effet domino sur les relations transatlantiques.
Ce report n’est ni un abandon ni une pause indéfinie. Il s’agit d’un ajustement politique, en attendant une fenêtre plus propice pour frapper fort sans déclencher de représailles. D’autres dossiers, notamment visant X.com, pourraient suivre avec des mesures encore plus lourdes. Pour l’instant, Bruxelles choisit de maîtriser le tempo et d’avancer à pas mesurés, tout en conservant la pression sur les géants du numérique.
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