Peut on parler de “Programmatic First” ?
SD - Historiquement, le programmatique ne concernait que les bannières ou les interstitiels, un format dont la pérennité n’est d’ailleurs plus assurée. Mais ce mode d’achat s’est progressivement étendu à d’autres formats tels que les natives ads sur les réseaux sociaux ou bien sûr la vidéo in-read dans les newsfeeds ou en pre-roll.
Le programmatique représente ainsi plus de 50% des achats display voire beaucoup plus, si on intègre le search, où les achats sont informatisés depuis le début.
Le mobile devient central dans l’achat d’espace ?
SD - Oui, en devenant majoritaire dans les usages, le mobile impose de nouveaux identifiants comme le device ID, qui est plus robuste que le Cookie, et dont certains annoncent d’ailleurs déjà la disparition.
Le device ID a une durée de vie beaucoup plus longue que le cookie puisqu’il reste le même tant que l’utilisateur ne change pas de téléphone.
Quand TradeLab cherche à cibler des utilisateurs et à réaliser une mesure cross device, nous cherchons à réconcilier le cookie et le device ID en optant aussi bien pour des méthodes probabilistes que déterministes.
Est-ce qu’on se dirige vers un “Smart marketing” ?
SD - Oui. Et même si les écrans se multiplient et que le parcours d’achat se complexifie, il faut bien garder à l’esprit qu’il s’agit toujours du même consommateur.
Il faut vraiment éviter de créer des sillos ou les devices et les médias et le smartphone, de part son rôle central, peut clairement y contribuer.