Le podcast et la newsletter : même combat
Le podcast anglophone Media Voices prend tout un numéro à étudier les bonnes pratiques de newsletters médias. A l'heure ou facebook ferme son service Bulletin et où Elon Musk n'est pas très clair sur l'avenir de son service de newsletter Revue racheté au début de la pandémie, leur éclairage est intéressant.
"La relation directe que les auditeurs de podcasts et les abonnés à la newsletter entretiennent avec le média de leur choix va bien au-delà de la plupart des autres formats de contenu, en tout cas dans l'espace numérique", explique l'un des intervenants.
Similaires dans la méthodes, "Ils sont opt-in, ils sont à la demande et ils tiennent la promesse d'une communication directe, personnelle, à un rythme régulier, entre l'éditeur et le public."
Dans l'ensemble, il semble que le podcast arrive à la conclusion que les newsletters ont été un média longtemps négligé qui peut en fait être incroyablement efficace pour les éditeurs.
Le battage médiatique s'étant estompé, et chaque journaliste ne cherchant plus à avoir la sienne parce que c'est "la nouveau média où il faut être" une "attitude plus réaliste est en train d'être adoptée à l'égard de ce format et des activités qui peuvent être développées autour de lui.
"La relation directe que les auditeurs de podcasts et les abonnés à la newsletter entretiennent avec le média de leur choix va bien au-delà de la plupart des autres formats de contenu, en tout cas dans l'espace numérique", explique l'un des intervenants.
Similaires dans la méthodes, "Ils sont opt-in, ils sont à la demande et ils tiennent la promesse d'une communication directe, personnelle, à un rythme régulier, entre l'éditeur et le public."
Dans l'ensemble, il semble que le podcast arrive à la conclusion que les newsletters ont été un média longtemps négligé qui peut en fait être incroyablement efficace pour les éditeurs.
Le battage médiatique s'étant estompé, et chaque journaliste ne cherchant plus à avoir la sienne parce que c'est "la nouveau média où il faut être" une "attitude plus réaliste est en train d'être adoptée à l'égard de ce format et des activités qui peuvent être développées autour de lui.
Hive : les millennials font un réseau social à leur image
Dans le tourment actuel qui secoue twitter c'est amusant de se rendre compte (on l'évoquait hier ) que nous sommes volatils. Et que chaque service qui se présente en outsider débundle puis rebundle seulement une partie des fonctions et services rendus par Twitter à l'utilisateur.
Ainsi je m'amuse à lire mes contacts professionnels redoubler de posts sur linkedin pour évoquer des sujets professionnels ou qui valorisent leur capacité à se positionner en spécialiste. Mastodon accueille tous les geeks qui étaient déjà là, ou presque au lancement de Twitter en 2007. Ils y redécouvrent l'esprit de coterie potache de l'époque et l'impression de défrîcher un univers à la machette. Tumbr et Hive sont deux services qui bénéficient des tourments de Twitter et de l'apparent attentisme actuel du groupe meta avec Instagram.
Les deux services (le second vient de passer le million de téléchargement) tentent le mix entre le message court de twitter, et le post visuel à la Instagram. Hive va même plus loin dans le crossover, en rendant quasi palpable la partie piochée dans l'esprit d'Instagram et celle que les habitués de Twitter reconnaîtront.
Je ne suis pas persuadé que le service Hive monté par une étudiante de 24 ans et un développeur ami arrive à tenir une semaine en cas de pillage par un des géants (usage habituel de la silicon valley). Mais le chef de projet / produit que je suis, ne peut s'empêcher de regarder l'app par l'angle de la génération. La Fnac se penche sur cette appli en particulier.
Hive est Instagram/twitter si les deux services étaient inventés aujourd'hui.
Multimédia, multiformats, mixte, hybride, pop. Sur son profil il est possible d’afficher ses pronoms, son signe astrologique et de mettre une musique en lecture automatique si on possède un compte Apple Music. On reprend les fonctionnalités qui ont fait le sel des bots additionnels sur insta et twitter : un onglet de question/réponse est disponible, permettant de recevoir des questions, anonymes ou non, et d’y répondre. De multiples options permettant de contrôler ce qu’on peut voir sont disponibles. Il est possible de ne pas afficher automatiquement les images reçues en message privé ou de ne pas afficher les contenus NSFW (not safe for work, les contenus à caractère sexuel que Hive veut permettre à certaines conditions).
En vrai je me sens vieux, mais c'est un vrai cas d'école du produit de réseau social.
Ainsi je m'amuse à lire mes contacts professionnels redoubler de posts sur linkedin pour évoquer des sujets professionnels ou qui valorisent leur capacité à se positionner en spécialiste. Mastodon accueille tous les geeks qui étaient déjà là, ou presque au lancement de Twitter en 2007. Ils y redécouvrent l'esprit de coterie potache de l'époque et l'impression de défrîcher un univers à la machette. Tumbr et Hive sont deux services qui bénéficient des tourments de Twitter et de l'apparent attentisme actuel du groupe meta avec Instagram.
Les deux services (le second vient de passer le million de téléchargement) tentent le mix entre le message court de twitter, et le post visuel à la Instagram. Hive va même plus loin dans le crossover, en rendant quasi palpable la partie piochée dans l'esprit d'Instagram et celle que les habitués de Twitter reconnaîtront.
Je ne suis pas persuadé que le service Hive monté par une étudiante de 24 ans et un développeur ami arrive à tenir une semaine en cas de pillage par un des géants (usage habituel de la silicon valley). Mais le chef de projet / produit que je suis, ne peut s'empêcher de regarder l'app par l'angle de la génération. La Fnac se penche sur cette appli en particulier.
Hive est Instagram/twitter si les deux services étaient inventés aujourd'hui.
Multimédia, multiformats, mixte, hybride, pop. Sur son profil il est possible d’afficher ses pronoms, son signe astrologique et de mettre une musique en lecture automatique si on possède un compte Apple Music. On reprend les fonctionnalités qui ont fait le sel des bots additionnels sur insta et twitter : un onglet de question/réponse est disponible, permettant de recevoir des questions, anonymes ou non, et d’y répondre. De multiples options permettant de contrôler ce qu’on peut voir sont disponibles. Il est possible de ne pas afficher automatiquement les images reçues en message privé ou de ne pas afficher les contenus NSFW (not safe for work, les contenus à caractère sexuel que Hive veut permettre à certaines conditions).
En vrai je me sens vieux, mais c'est un vrai cas d'école du produit de réseau social.
Les réseaux sociaux continuent de séduire
C'est une étude de l'analytics Appfigures qui le prétend. La société a analysé l'évolution des principaux réseaux sociaux depuis 2018. Appfigures en tire des conclusions générales et particulières.
En additionnant les téléchargements de Facebook, TikTok, Instagram, Snapchat et Twitter, la tendance est évidente. Entre janvier 2018 et octobre 2022, les téléchargements mensuels sont passés de 14 millions à plus de 20 millions.
En regardant la croissance de chaque application, c'est TikTok, qui a augmenté de manière la plus significatives ses téléchargements: + 368% depuis 2018.
Grâce" à toutes les turbulences qu'il a traversées récemment, twitter devient la seconde croissance du secteur sur la période. Le mois d'octobre s'est achevé sur un pic massif qui a donné lieu à une croissance de 94 %.
Instagram a connu une certaine croissance, mais ses 11 % n'ont rien de flabistouflant.
Facebook et Snapchat ont vu les téléchargements chuter. Et c'est d'ailleurs presque étrange que personne ne cite Snapchat, efficace et bien installé comme un successeur possible à Twitter, sur la fin de l'année 2022.
Des métriques à consulter sur le blog de la société.
En additionnant les téléchargements de Facebook, TikTok, Instagram, Snapchat et Twitter, la tendance est évidente. Entre janvier 2018 et octobre 2022, les téléchargements mensuels sont passés de 14 millions à plus de 20 millions.
En regardant la croissance de chaque application, c'est TikTok, qui a augmenté de manière la plus significatives ses téléchargements: + 368% depuis 2018.
Grâce" à toutes les turbulences qu'il a traversées récemment, twitter devient la seconde croissance du secteur sur la période. Le mois d'octobre s'est achevé sur un pic massif qui a donné lieu à une croissance de 94 %.
Instagram a connu une certaine croissance, mais ses 11 % n'ont rien de flabistouflant.
Facebook et Snapchat ont vu les téléchargements chuter. Et c'est d'ailleurs presque étrange que personne ne cite Snapchat, efficace et bien installé comme un successeur possible à Twitter, sur la fin de l'année 2022.
Des métriques à consulter sur le blog de la société.
Après les US Tik Tok intrigue l'union européenne
Brendan Carr en charge de la communication pour la commission européenne partage dans un twit rapporté par les collègues de Presse-Citron la réponse d’Ursula von der Leyen, présidente de la Commission Européenne, aux eurodéputés concernant le cas TikTok
Von der Leyen rappelle les règles qui s’appliquent aux transferts de données liées au RGPD. Si TikTok transfère des données vers sa Bytedance en Chine ou vers des filiales hors-Europe, le réseau social doit s’assurer que ces transferts n'ont pas d'impact sur le niveau de protection des données utilisateurs s’appliquant en Europe. Notamment l’accès aux données par les autorités publiques des pays destinataires.
Ce sont les autorités locales qui sont compétentes pour ce type d’affaires. En France, c’est la CNIL. Après les Etats-Unis, le destin de Tik Tok est-il en sursis aussi en Europe
A lire chez Presse-Citron
Von der Leyen rappelle les règles qui s’appliquent aux transferts de données liées au RGPD. Si TikTok transfère des données vers sa Bytedance en Chine ou vers des filiales hors-Europe, le réseau social doit s’assurer que ces transferts n'ont pas d'impact sur le niveau de protection des données utilisateurs s’appliquant en Europe. Notamment l’accès aux données par les autorités publiques des pays destinataires.
Ce sont les autorités locales qui sont compétentes pour ce type d’affaires. En France, c’est la CNIL. Après les Etats-Unis, le destin de Tik Tok est-il en sursis aussi en Europe
A lire chez Presse-Citron
Apple : la chute ?
Nouvelle petite bombe aux US. Non on ne parle pas d'une série de licenciements qui affectent aujourd'hui Hewlett Packard. IPhon.fr se fait l'écho de l'annonce par la banque d’investissement JP Morgan de la mise à jour de sa prévision de prix pour l’action Apple à la bourse de Wall Street.
Une action Apple sera échangée probablement à atteignant 151 dollars fin novembre
Soit le tarif actuel du titre, à peu de choses près… La firme visait plutôt les 200 dollars mais les récents déboires de la marque à la pomme ( baisse des ventes, Covid chez Foxconn, mouvements sociaux en Chine) l’auront contrainte à revoir ses estimations largement à la baisse : -25% environ, donc. Gageons que la période de noël sera une période d'intenses démarchages commerciaux pour rattraper son propre retard.
Une action Apple sera échangée probablement à atteignant 151 dollars fin novembre
Soit le tarif actuel du titre, à peu de choses près… La firme visait plutôt les 200 dollars mais les récents déboires de la marque à la pomme ( baisse des ventes, Covid chez Foxconn, mouvements sociaux en Chine) l’auront contrainte à revoir ses estimations largement à la baisse : -25% environ, donc. Gageons que la période de noël sera une période d'intenses démarchages commerciaux pour rattraper son propre retard.
Algorithme de service public ou narratif ?
La plateforme de podcasts de Radio France communique dans les média sur une nouvelle fonctionnalité autour de son offre. Ici chez La Revue du Digital.
Radio France propose une nouvelle méthode de recommandation de ses contenus. Cette méthode, disent-ils "doit mettre l’accent autant sur la découverte pour l’auditeur que sur la performance en nombre de clics récoltés pour Radio France".
Oui mais qu'est-ce? En tant que chef de projet média, je sais qu'on a tendance à automatiser les moteurs de recommandations. Tu as aimé une série, on te propose une autre série du même genre, une émission en vogue? on te propose une autre émission en vogue.
Visuellement ces silos finissent par enferrer les utilisateurs toujours dans les mêmes recommandations qui finissent également, par le nombre de visites, à s'auto alimenter dans les tops. Alors pour contrer ce phénomène en général les chefs de projet malin prévoient des " tweaks" qui permettent automatiques à un responsable éditorial d'interférer sur les classements et recommandations .
Mais j'imagine que Radio France n'aurait pas pris la parole pour renommer joliment une habitude du secteur. Les éditeurs interviennent également en apportant une touche de surprise parmi les podcasts, via l’utilisation de nouveaux indicateurs de découvrabilité. Ces indicateurs servent à vérifier que l’algorithme propose un large panel de programmes du catalogue de Radio France et non pas une sélection restreinte.
C'est donc du côté de ces indicateurs de découvrablilité que doit se focaliser le fonctionnement de l'algorithme dont le média ne dit, de fait, rien à part que l'utilisateur peut ou non choisir de recourir ou non à cette "intervention humaine algoritmée". Si tu travailles chez Radio France et que tu as envie de me parler des enjeux techniques de cette nouveauté... N'hésite pas à prendre contact.
Je m'étonne quant à moi que c'est en 2022 qu'on se souvient que Bruno Patino avait lancé une application de VOD chez Arte à la recommandation automatisée... Qui n'a jamais réellement décollé. Preuve peut-être que de Netflix aux médias de services publics, à la fin c'est quand même la recommandation humanisée qui fait la différence?
Voilà , c'est environ tout pour aujourd'hui, j'espère que tu as au moins appris une chose aujourd'hui aussi.
Radio France propose une nouvelle méthode de recommandation de ses contenus. Cette méthode, disent-ils "doit mettre l’accent autant sur la découverte pour l’auditeur que sur la performance en nombre de clics récoltés pour Radio France".
Oui mais qu'est-ce? En tant que chef de projet média, je sais qu'on a tendance à automatiser les moteurs de recommandations. Tu as aimé une série, on te propose une autre série du même genre, une émission en vogue? on te propose une autre émission en vogue.
Visuellement ces silos finissent par enferrer les utilisateurs toujours dans les mêmes recommandations qui finissent également, par le nombre de visites, à s'auto alimenter dans les tops. Alors pour contrer ce phénomène en général les chefs de projet malin prévoient des " tweaks" qui permettent automatiques à un responsable éditorial d'interférer sur les classements et recommandations .
Mais j'imagine que Radio France n'aurait pas pris la parole pour renommer joliment une habitude du secteur. Les éditeurs interviennent également en apportant une touche de surprise parmi les podcasts, via l’utilisation de nouveaux indicateurs de découvrabilité. Ces indicateurs servent à vérifier que l’algorithme propose un large panel de programmes du catalogue de Radio France et non pas une sélection restreinte.
C'est donc du côté de ces indicateurs de découvrablilité que doit se focaliser le fonctionnement de l'algorithme dont le média ne dit, de fait, rien à part que l'utilisateur peut ou non choisir de recourir ou non à cette "intervention humaine algoritmée". Si tu travailles chez Radio France et que tu as envie de me parler des enjeux techniques de cette nouveauté... N'hésite pas à prendre contact.
Je m'étonne quant à moi que c'est en 2022 qu'on se souvient que Bruno Patino avait lancé une application de VOD chez Arte à la recommandation automatisée... Qui n'a jamais réellement décollé. Preuve peut-être que de Netflix aux médias de services publics, à la fin c'est quand même la recommandation humanisée qui fait la différence?
Voilà , c'est environ tout pour aujourd'hui, j'espère que tu as au moins appris une chose aujourd'hui aussi.