Durant de nombreuses années et au même titre que la NFC, la géolocalisation a été l'un des sujets majeurs de l’industrie des télécommunications mobiles. Avec un enjeu à la fois technique, pour assurer la précision des données de localisation, mais également juridique concernant la protection des données personnelles.
En 2008, Apple - encore une fois - a résolu de manière totalement naturelle cette équation sur laquelle bon nombre d’experts débattaient encore dans de multiples colloques.
D’abord en intégrant à l’iPhone un GPS, un logiciel de cartographie (Maps) puis une boussole, faisant ainsi de son téléphone un outil de recherche et de guidage localisé pour les consommateurs. Ensuite, en obligeant les développeurs accédant au système de localisation (via le SDK d’Apple) à demander l’accord des utilisateurs du service par un simple clic.
C’est un progrès majeur pour l’industrie des services mobiles mais aussi pour les consommateurs, l’essence des services nomades étant de proposer un usage contextuel, notamment lié à l’endroit où l'on se trouve. Google a récemment annoncé que l’audience de Maps provenait à 40% de terminaux mobiles, ce qui en fera certainement le premier service web sédentaire à être « nomadisé », et environ 25% des recherches effectuées sur Google Mobile aurait un caractère local.
Il est donc essentiel pour l’industrie que l’intégrité de ces données personnelles soit garantie aux consommateurs par les acteurs qui les possèdent. C’est sur cette confiance aussi que repose le succès des services mobiles et c’est sans doute ce qui a poussé Apple à réagir aussi vite officiellement sur l’exploitation des données.
Rappelons juste qu'initialement, cette collecte de données, via des réseaux Wi-Fi et antennes autour de nous, a pour objectif d'offrir des services plus précis et fluides aux consommateurs.