JB - Avec le rachat d'Addict Mobile, peut on parler de virage BtoB pour Digital Virgo ?
EP - Avec cette opération, le BtoB va effectivement devenir majoritaire et représenter les deux tiers de notre activité. Mais si on y réfléchit, notre activité BtoC consistait à marketer des offres et des contenus pour des tiers, et s'apparentait déjà à du BtoB.
Digital Virgo dispose d'un savoir faire unique en matière d'acquisition de clients. Nous étions très forts sur le web mobile et Addict nous apporte son expertise du monde applicatif.
JB - Aider les annonceurs à acquérir des utilisateurs ressemble au métier d'une agence ou d'un trading desk. Quel est votre modèle ?
EP - Nous voulons devenir le Criteo du mobile en achetant de l'audience sur différents inventaires et en revendant ce trafic à des annonceurs souhaitant acquérir de nouveaux utilisateurs.
Digital Virgo prendra le risque de la transformation mais travaillera en priorité avec des annonceurs capables de variabiliser leurs coûts d'acquisition client et d'investir massivement sur ces leviers. Cela concerne en premier lieu les pure players des contenus digitaux (jeux, musique, vidéo, ..) mais également tout type d'annonceur souhaitant se constituer une forte base d'utilisateurs sur mobiles comme les banques, les services de transport ou les opérateurs.
JB - Peut on faire un parallèle entre l'écosystème du Minitel et celui des kiosques de téléchargement ?
EP - Avant de s'appeler Digital Virgo, notre groupe a effectivement été un grand nom du multimédia (ndlr : Jet Multimedia) et nous travaillons aussi bien dans les écosystèmes des grands opérateurs télécom que dans ceux des grands plates-formes web ou mobiles.
Ces différents écosystèmes ont d'ailleurs tendance à s'entremêler, les géants du web ayant besoin des opérateurs pour distribuer leurs services, et les opérateurs des géants du web pour justifier l'accès à leurs réseaux.
JB - DSP, DMP, DCO .. Avez vous développé vos propres outils pour vous imposer dans la publicité mobile ?
EP - Digital Virgo et Addict Mobile représentent une capacité d'achat de près de 100 millions d'euros par an et disposent depuis longtemps de toute une suite d'outils dans le tracking, l'affichage ou le calcul de la rentabilité des campagnes.
Et la force de notre association avec Addict Mobile, c'est précisément la création d'une DMP "Cross Data" combinant des données issues du web (cookies) avec celles issues des terminaux mobiles (Device ID).
JB - Au delà de cette acquisition, quelles sont vos ambitions ?
EP - Jet Multimédia a été une licorne en 2000 avec une valeur dépassant le milliard d'euros. Notre ambition pour Digital Virgo est de faire aussi bien en capitalisant sur notre expertise du marketing digital à la performance sur mobile.
Nous disposons d'équipes expérimentées, d'outils robustes, d'une forte couverture géographique, de solides relations avec les opérateurs télécoms locaux. Je pense que nous avons une carte à jouer pour devenir un leader mondial du marketing mobile.
EP - Avec cette opération, le BtoB va effectivement devenir majoritaire et représenter les deux tiers de notre activité. Mais si on y réfléchit, notre activité BtoC consistait à marketer des offres et des contenus pour des tiers, et s'apparentait déjà à du BtoB.
Digital Virgo dispose d'un savoir faire unique en matière d'acquisition de clients. Nous étions très forts sur le web mobile et Addict nous apporte son expertise du monde applicatif.
JB - Aider les annonceurs à acquérir des utilisateurs ressemble au métier d'une agence ou d'un trading desk. Quel est votre modèle ?
EP - Nous voulons devenir le Criteo du mobile en achetant de l'audience sur différents inventaires et en revendant ce trafic à des annonceurs souhaitant acquérir de nouveaux utilisateurs.
Digital Virgo prendra le risque de la transformation mais travaillera en priorité avec des annonceurs capables de variabiliser leurs coûts d'acquisition client et d'investir massivement sur ces leviers. Cela concerne en premier lieu les pure players des contenus digitaux (jeux, musique, vidéo, ..) mais également tout type d'annonceur souhaitant se constituer une forte base d'utilisateurs sur mobiles comme les banques, les services de transport ou les opérateurs.
JB - Peut on faire un parallèle entre l'écosystème du Minitel et celui des kiosques de téléchargement ?
EP - Avant de s'appeler Digital Virgo, notre groupe a effectivement été un grand nom du multimédia (ndlr : Jet Multimedia) et nous travaillons aussi bien dans les écosystèmes des grands opérateurs télécom que dans ceux des grands plates-formes web ou mobiles.
Ces différents écosystèmes ont d'ailleurs tendance à s'entremêler, les géants du web ayant besoin des opérateurs pour distribuer leurs services, et les opérateurs des géants du web pour justifier l'accès à leurs réseaux.
JB - DSP, DMP, DCO .. Avez vous développé vos propres outils pour vous imposer dans la publicité mobile ?
EP - Digital Virgo et Addict Mobile représentent une capacité d'achat de près de 100 millions d'euros par an et disposent depuis longtemps de toute une suite d'outils dans le tracking, l'affichage ou le calcul de la rentabilité des campagnes.
Et la force de notre association avec Addict Mobile, c'est précisément la création d'une DMP "Cross Data" combinant des données issues du web (cookies) avec celles issues des terminaux mobiles (Device ID).
JB - Au delà de cette acquisition, quelles sont vos ambitions ?
EP - Jet Multimédia a été une licorne en 2000 avec une valeur dépassant le milliard d'euros. Notre ambition pour Digital Virgo est de faire aussi bien en capitalisant sur notre expertise du marketing digital à la performance sur mobile.
Nous disposons d'équipes expérimentées, d'outils robustes, d'une forte couverture géographique, de solides relations avec les opérateurs télécoms locaux. Je pense que nous avons une carte à jouer pour devenir un leader mondial du marketing mobile.