Comment devient-on Head Of Traffic ?
CP - J’ai un parcours atypique dans la publicité car j’ai démarré ma carrière en 2009 en tant qu’intégratrice de solutions Rich Media, à une époque où l’on faisait encore des opérations spéciales en flash sur desktop.
Au fil des années, je suis passée des « coulisses » à la « scène », en prenant en charge la relation publishers et la gestion opérationnelle des campagnes, aussi bien dans une logique branding pour des annonceurs prestigieux, que dans une logique plus ROIste avec de la génération de leads.
Avec cette double compétence, aussi bien technique que business, capable de comprendre aussi bien le fonctionnement d’une plate-forme programmatique, que les attentes des annonceurs, je me considère un peu comme un couteau suisse :-)
En quoi consiste ton métier ?
CP - Beaucoup de gens voient la publicité programmatique comme un vaste réseau assez nébuleux où tout s’achète et tout se vend. Et mon boulot s’apparente à celui d’un chercheur d’or, qui doit tamiser beaucoup de sable pour trouver des pépites. Dans la publicité programmatique, ces pépites sont des inventaires efficaces, que mes équipes vont pouvoir acheter, afin de satisfaire les objectifs de nos clients.
Et à la recherche de ces inventaires, s’ajoute celle de la donnée de géolocalisation, comme les points d’intérêt ou les zones de chalandise. Ces autres « pépites » vont également nous permettre de segmenter, de diffuser et de mesurer les performances drive to store de nos annonceurs.
L’expérience client, une priorité ?
CP - La publicité est indispensable car elle finance les nombreux contenus gratuits que l’on retrouve sur internet. Mais cette activité doit évidemment se faire dans le respect des internautes et des mobinautes, et notamment le respect… de leur forfait !
On nous demande parfois de diffuser des formats HTML ou vidéo très lourds, qui entament la consommation des données, mais qui allongent le temps de chargement, avec le risque de faire fuir un internaute qui aurait pu être intéressé. C’est donc l’intérêt de tous que la diffusion d’une campagne soit la plus fluide possible.
Quel futur pour la publicité mobile ?
CP - La publicité de demain sera avant tout omnicanale, avec un smartphone qui va s’articuler avec tous les autres écrans digitaux tels que l’ordinateur, le téléviseur voire l’affichage extérieur digital (DOOH). En réconciliant les données, on pourra non seulement optimiser le reach, mais scénariser les créations publicitaires en fonction de l’écran, du lieu ou du moment de la journée.
L’autre enjeu, c’est peut être de faire disparaitre la publicité, au profit d’un véritable service de proximité, afin que le mobinaute ne perçoive plus les campagnes comme des intrusions, mais comme une véritable information, utile à son quotidien.
CP - J’ai un parcours atypique dans la publicité car j’ai démarré ma carrière en 2009 en tant qu’intégratrice de solutions Rich Media, à une époque où l’on faisait encore des opérations spéciales en flash sur desktop.
Au fil des années, je suis passée des « coulisses » à la « scène », en prenant en charge la relation publishers et la gestion opérationnelle des campagnes, aussi bien dans une logique branding pour des annonceurs prestigieux, que dans une logique plus ROIste avec de la génération de leads.
Avec cette double compétence, aussi bien technique que business, capable de comprendre aussi bien le fonctionnement d’une plate-forme programmatique, que les attentes des annonceurs, je me considère un peu comme un couteau suisse :-)
En quoi consiste ton métier ?
CP - Beaucoup de gens voient la publicité programmatique comme un vaste réseau assez nébuleux où tout s’achète et tout se vend. Et mon boulot s’apparente à celui d’un chercheur d’or, qui doit tamiser beaucoup de sable pour trouver des pépites. Dans la publicité programmatique, ces pépites sont des inventaires efficaces, que mes équipes vont pouvoir acheter, afin de satisfaire les objectifs de nos clients.
Et à la recherche de ces inventaires, s’ajoute celle de la donnée de géolocalisation, comme les points d’intérêt ou les zones de chalandise. Ces autres « pépites » vont également nous permettre de segmenter, de diffuser et de mesurer les performances drive to store de nos annonceurs.
L’expérience client, une priorité ?
CP - La publicité est indispensable car elle finance les nombreux contenus gratuits que l’on retrouve sur internet. Mais cette activité doit évidemment se faire dans le respect des internautes et des mobinautes, et notamment le respect… de leur forfait !
On nous demande parfois de diffuser des formats HTML ou vidéo très lourds, qui entament la consommation des données, mais qui allongent le temps de chargement, avec le risque de faire fuir un internaute qui aurait pu être intéressé. C’est donc l’intérêt de tous que la diffusion d’une campagne soit la plus fluide possible.
Quel futur pour la publicité mobile ?
CP - La publicité de demain sera avant tout omnicanale, avec un smartphone qui va s’articuler avec tous les autres écrans digitaux tels que l’ordinateur, le téléviseur voire l’affichage extérieur digital (DOOH). En réconciliant les données, on pourra non seulement optimiser le reach, mais scénariser les créations publicitaires en fonction de l’écran, du lieu ou du moment de la journée.
L’autre enjeu, c’est peut être de faire disparaitre la publicité, au profit d’un véritable service de proximité, afin que le mobinaute ne perçoive plus les campagnes comme des intrusions, mais comme une véritable information, utile à son quotidien.