Après le rejet de magazines n'ayant pas retenu sa solution de paiement in-app purchase, Apple a refusé cette semaine l'application Sony Reader, permettant de télécharger des livres éléctroniques, pour une raison similaire.
Ce n'est donc pas la concurrence frontale entre l'iBook Store et Sony Reader mais donc simplement la volonté de Sony de disposer de son propre outil de paiement qui semble justifier la décision d'Apple.
Après avoir fait preuve de souplesse, notamment auprès d'autres éditeurs comme Amazon ou la Fnac, dont les applications de téléchargement de livres électroniques sont opérationnelles dans l'AppStore, Apple entend donc imposer son outil de paiement et sa lucrative marge de 30%.
Une stratégie commerciale agressive, qui pourrait en tout cas pousser de nombreux éditeurs sur d'autres plates-formes plus libérales (Android, Symbian, Windows, ...) tout en les confortant dans l'idée de disposer de leurs propres tablettes pour préserver leurs marges.