Oh le joli bassin !
Le propriétaire de Twitter a affiché une vidéo du parc de Cupertino, siège de Apple. Et c'est un évènement. Cette présence de Musk à l'Apple Park, pour rencontrer Tim Cook, le PDG d'Apple est à la fois une anecdote et un fait économique potentiel. Ainsi va le monde de 2022.Thanks @tim_cook for taking me around Apple’s beautiful HQ pic.twitter.com/xjo4g306gR
— Elon Musk (@elonmusk) November 30, 2022
Musk a partagé cette vidéo, disant "Merci Tim Cook de m'avoir fait visiter le magnifique siège social d'Apple". Il a plus tard dans la journée, complété son twit affirmant que la réunion avec Cook avait été une "bonne conversation. Entre autres choses, nous avons résolu le malentendu concernant le retrait potentiel de Twitter de l'App Store. Tim a clairement indiqué qu'Apple n'a jamais envisagé de le faire"
Et c'est tout... Pourtant, c'est en soi une énorme nouvelle pour tout un secteur, persuadé que Apple s'en irait pourfendre le "nouveau twitter" au nom de la protection des données et de la bienséance de ses utilisateurs.
Musk joue les équilibristes, mais il semble qu'à la fin de chaque jour ce soit le réalisme des finances qui reprenne le dessus
Retirer Twitter de l'Appstore : un pari risqué
C'est Business insider qui plante le cadre d'un risque financier à double face qui s'est joué par une visite dans le parc.
En effet, comme les iPhones représentent environ 50 % de l'utilisation des smartphones aux États-Unis, majoritairement csp donc possibles clients de Twitter Blue, la suppression de l'application tuerait effectivement l'accès facile à la moitié de l'audience potentielle de Twitter.
"Twitter a besoin d'Apple comme d'une bouée de sauvetage pour son application, et c'est pourquoi Musk qui se bat avec Apple n'est pas une décision intelligente à notre avis", a d'ailleurs déclaré un analyste de Wedbush interrogé par Business insider
Mais entrer dans un combat ouvert avec la force de communication qu'a désormais Musk via Twitter serait un pari risqué aussi pour la firme à la pomme. La procédure augmenterait également les critiques antitrust qu'Apple reçoit de toutes parts, des éditeurs et régulateurs internationaux, au sujet de ses politiques commerciales dans l'App Store.
Apple ouvrirait la boîte de Pandore des inquisitions antitrust, et pourrait générer aux US une tempête politique . "Cela déclencherait un problème beaucoup plus large, qu'Apple ne veut pas maintenant", conclut l'analyste interrogé.
En effet, comme les iPhones représentent environ 50 % de l'utilisation des smartphones aux États-Unis, majoritairement csp donc possibles clients de Twitter Blue, la suppression de l'application tuerait effectivement l'accès facile à la moitié de l'audience potentielle de Twitter.
"Twitter a besoin d'Apple comme d'une bouée de sauvetage pour son application, et c'est pourquoi Musk qui se bat avec Apple n'est pas une décision intelligente à notre avis", a d'ailleurs déclaré un analyste de Wedbush interrogé par Business insider
Mais entrer dans un combat ouvert avec la force de communication qu'a désormais Musk via Twitter serait un pari risqué aussi pour la firme à la pomme. La procédure augmenterait également les critiques antitrust qu'Apple reçoit de toutes parts, des éditeurs et régulateurs internationaux, au sujet de ses politiques commerciales dans l'App Store.
Apple ouvrirait la boîte de Pandore des inquisitions antitrust, et pourrait générer aux US une tempête politique . "Cela déclencherait un problème beaucoup plus large, qu'Apple ne veut pas maintenant", conclut l'analyste interrogé.
Dans l'ombre les géants aiguisent leurs crocs
Pour illustrer ce risque, Market Watch nous apprend que Mark Zuckerberg a rejoint les rangs des détracteurs d'Apple.
Quelques heures après le DG de Spotify Technology Inc Daniel Ek, déjà auteur du "Combien de temps encore allons-nous détourner le regard de cette menace pour l'avenir de l'internet ? Combien de consommateurs supplémentaires seront privés de choix ? Il y a eu beaucoup de discussions. Parler est utile, mais il faut agir ", s'est lâché sur Twitter, accusant Apple de "se donner tous les avantages possibles tout en étouffant l'innovation et en nuisant aux consommateurs"...
Zuckerberg a avancé : "Apple s'est en quelque sorte distingué comme étant la seule entreprise qui essaie de contrôler, comme unilatéralement, quelles applications se retrouvent sur un appareil", lors du New York Times Dealbook Summit à New York mercredi. "Je ne pense pas que ce soit un position durablement tenable qui ce soit une situation enviable pour le marché". "Il est problématique pour une entreprise de contrôler le type d'expériences d'applications qui arrivent sur un appareil", a ajouté Mark Zuckerberg oubliant un peu vite, sans doute, qu'il a très longtemps contrôlé les partenariats de Facebooks avec les éditeurs désireux d'apparaître ou faire business à l'intérieur de son réseau social.
Apple ne commente jamais ces réactions, et la rencontre avec Musk est sans doute un signe pour les géants de la Silicon Valley : restez low profile. Les médias américains ont cependant rapporté que Tim Cook a été discrètement reçu à Washington, dans le cadre des réflexions sur les loi AntiTrust de l'adminitstration Biden.
Quelques heures après le DG de Spotify Technology Inc Daniel Ek, déjà auteur du "Combien de temps encore allons-nous détourner le regard de cette menace pour l'avenir de l'internet ? Combien de consommateurs supplémentaires seront privés de choix ? Il y a eu beaucoup de discussions. Parler est utile, mais il faut agir ", s'est lâché sur Twitter, accusant Apple de "se donner tous les avantages possibles tout en étouffant l'innovation et en nuisant aux consommateurs"...
Zuckerberg a avancé : "Apple s'est en quelque sorte distingué comme étant la seule entreprise qui essaie de contrôler, comme unilatéralement, quelles applications se retrouvent sur un appareil", lors du New York Times Dealbook Summit à New York mercredi. "Je ne pense pas que ce soit un position durablement tenable qui ce soit une situation enviable pour le marché". "Il est problématique pour une entreprise de contrôler le type d'expériences d'applications qui arrivent sur un appareil", a ajouté Mark Zuckerberg oubliant un peu vite, sans doute, qu'il a très longtemps contrôlé les partenariats de Facebooks avec les éditeurs désireux d'apparaître ou faire business à l'intérieur de son réseau social.
Apple ne commente jamais ces réactions, et la rencontre avec Musk est sans doute un signe pour les géants de la Silicon Valley : restez low profile. Les médias américains ont cependant rapporté que Tim Cook a été discrètement reçu à Washington, dans le cadre des réflexions sur les loi AntiTrust de l'adminitstration Biden.
Nouveau délais de retour pour Twitter Blue
La rencontre de Musk et Cook prend en tous cas place dans une situation économique qui se tend de plus en plus pour Twitter. AInsi, comme le rapporte Ars Technica , qui évoque un mémo interne à Twitter, le chef de produit de Twitter a partagé un message indiquant que Twitter Blue est encore retardé afin de "procéder à quelques ajustements".
La plus grosse modification semble être l'obligation d'authentification du numéro de téléphone pour les abonnés à Twitter Blue, tandis que la plus petite modification qui bloque est l'augmentation du prix de 7,99 $ à 8 $.
La volonté de Musk d'obtenir très rapidement autant d'abonnements payants que possible a changé lorsque Apple a suspendu la publicité sur Twitter et, selon Musk, a menacé de retirer l'application de sa boutique.... On sent en tous cas, que tout n'est pas qu'affaire de discussion autour des mérites comparés des jardins de Cupertino, et que la discussion Musk / Cook ne devait rien avoir à faire avec la botanique.
La plus grosse modification semble être l'obligation d'authentification du numéro de téléphone pour les abonnés à Twitter Blue, tandis que la plus petite modification qui bloque est l'augmentation du prix de 7,99 $ à 8 $.
La volonté de Musk d'obtenir très rapidement autant d'abonnements payants que possible a changé lorsque Apple a suspendu la publicité sur Twitter et, selon Musk, a menacé de retirer l'application de sa boutique.... On sent en tous cas, que tout n'est pas qu'affaire de discussion autour des mérites comparés des jardins de Cupertino, et que la discussion Musk / Cook ne devait rien avoir à faire avec la botanique.
La Cnil ne battra plus la semoule mobile
La Cnil communique. Elle s'intéresse enfin au sujet des application mobiles comme le rapporte son communiqué de presse posé chez Alloforfaits.
On y apprend que la Commission va suivre un plan en trois étapes. Elle va tout d’abord poursuivre ses travaux afin de maîtriser le sujet technique, puis elle mettra à profit les connaissances acquises afin d’accompagner les professionnels et informer les particuliers sur les risques liés aux applications.
Elle procédera ensuite à des contrôles sur les actions et pourra, si nécessaire, engager des actions répressives à l’attention des développeurs et éditeurs de ces applications.
Le gendarme des libertés numériques, nous dit le site, déjà lancé la première étape de son plan avec des rencontres ce trimestre, avec des acteurs de l’univers des applications mobiles: fournisseurs des systèmes d’exploitation, développeurs d’applications, créateurs de SDK… ainsi que des acteurs de la société civile et de la recherche.
L'idée étant semble-t-il de remettre ses connaissances des enjeux et besoins à jour pour mieux se pencher ensuite sur la collecte de données personnelles spécifiques aux application
Il n'est jamais trop tard, certes, mais on se rappelle que le premier iPhone est sorti avec son univers applicatif en juin 2007. Preuve que le régulateur national a toujours, faute de moyens, un temps de retard sur la technologie. Et si les premières semonces mobiles sont venues du respect basiques des mentions de collecte de données pour répondre au RGPD, elle pourrait aller plus loin dans les mois et années à venir.
On y apprend que la Commission va suivre un plan en trois étapes. Elle va tout d’abord poursuivre ses travaux afin de maîtriser le sujet technique, puis elle mettra à profit les connaissances acquises afin d’accompagner les professionnels et informer les particuliers sur les risques liés aux applications.
Elle procédera ensuite à des contrôles sur les actions et pourra, si nécessaire, engager des actions répressives à l’attention des développeurs et éditeurs de ces applications.
Le gendarme des libertés numériques, nous dit le site, déjà lancé la première étape de son plan avec des rencontres ce trimestre, avec des acteurs de l’univers des applications mobiles: fournisseurs des systèmes d’exploitation, développeurs d’applications, créateurs de SDK… ainsi que des acteurs de la société civile et de la recherche.
L'idée étant semble-t-il de remettre ses connaissances des enjeux et besoins à jour pour mieux se pencher ensuite sur la collecte de données personnelles spécifiques aux application
Il n'est jamais trop tard, certes, mais on se rappelle que le premier iPhone est sorti avec son univers applicatif en juin 2007. Preuve que le régulateur national a toujours, faute de moyens, un temps de retard sur la technologie. Et si les premières semonces mobiles sont venues du respect basiques des mentions de collecte de données pour répondre au RGPD, elle pourrait aller plus loin dans les mois et années à venir.