Deux ans à peine après le rebranding de Facebook en META, la vague du « Web 3.0 », incluant également les NFT, les crytomonnaies et les mondes virtuels, semble déjà retombée. A l’inverse, le marketing digital est marqué par 5 tendances bien plus durables, qui vont révolutionner le business.
1. L’essor du messaging
Si le mobile (80% du temps d’écran digital), les applications (90% du temps d’écran mobile) et le social (2/3 du temps applicatif sur mobile) ont clairement dominé les années 2010, les années 2020 pourraient être celles du « Messageverse ». Qu’il s’agisse de standards natifs, comme le RCS, soutenu par Google et désormais Apple, mais également de messageries indépendantes comme WhatsApp, Messenger, TikTok, Telegram, Snapchat ou WeChat, nous passons désormais de plus en plus de temps sur ces « super apps ».
Des environnements, très différents du web ou des stores, mais qui offrent autant de nouvelles opportunités pour les entreprises, avec notamment la possibilité d’envoyer des messages ciblés ou de mettre en place des « chatbots », capables d’accompagner les internautes dans les phases de prospection, de transaction ou de support.
2. La vidéo et la télé connectée
Parallèlement à ce changement dans les « contenants », on observe également une transformation radicale des « contenus ». Si les années 90 et 2000 auront donné la priorité au texte avec le « keyword » de Google ou le « Hashtag » de Twitter, les années 2010 auront contribué à la démocratisation de la photo (Snapchat, Instagram), les années 2020 sont clairement celles de la vidéo.
Avec la généralisation de la 4G et de la 5G, de plus en plus d’applications mobiles comme TikTok proposent des flux vidéos personnalisés, qui rencontrent un immense succès. Imités aussi bien par Youtube (Shorts), que par Instagram (Reels), ces contenus videos - parfois enrichis de live- ont litteralement remplacé la télévision chez les Millenials.
Si la télévision « linéaire » historique souffre, le « téléviseur » vit toutefois une seconde jeunesse, avec l’arrivée des applications sur les « stores TV » de Google, Apple, mais également de Samsung (Tinzen) ou LG (WebOS). De nouvelles audiences que les marques peuvent adresser au travers de la publicité programmatique, en cours de déploiement sur les grandes applications de streaming telles que Netflix ou Disney+.
3. Cookie Less et Privacy
Si le premier format publicitaire reste le « Search Engine Advertising » (SEA) avec plus de 43% (Chiffres SRI/UDECAM) des investissements en France, les autres segments vont être sérieusement bousculés en 2024 par l’abandon des cookies tiers par Google Chrome, et le déploiement de la « privacy sandbox », aussi bien sur le web qu’au sein des applications.
L’ambition de Google est de renoncer au ciblage individuel, au profit d’une approche par « cohortes » d’individus partageant les mêmes centres d’intérêt, et d’utiliser des API pour gérer le ciblage ou le reciblage de ces cohortes. Une approche qui n’est toutefois pas partagée par tout le marché qui pousse à l’inverse d’autres approches, comme de nouveaux identifiants (Solutions IDs) mais également des « Data Clean Rooms », déportant dans le cloud les problématiques de segmentation, de ciblage ou de mesure des internautes.
4. Développement Durable et décarbonation.
Parallèlement à cette révolution en matière de « privacy », le secteur du digital accélère également en matière de développement durable.
Selon le dernier rapport Arcep / Ademe, le poids du digital dans les émissions de carbone en France, pourrait bondir de 45% dès 2030 allant à l’encontre des objectifs de stabilisation et de réduction des émissions de gaz à effet de serre des accords de Paris. Et selon une étude réalisée par Scope3, la publicité programmatique émet plus de 200 000 tonnes de carbone chaque mois dans le monde, dont plus de 22 000 tonnes en France !
Toutes les grandes entreprises cherchent ainsi à réduire leur empreinte carbone et cela passe par l’adoption de nouvelles pratiques, notamment dans l’univers du marketing digital, pour contenir voire réduire les émissions de gaz à effet de serre.
5. IA et Moteurs de réponse
La dernière tendance - et c’est sans doute la plus marquante- est celle de l’IA générative, inaugurée il y a seulement 1 an par OpenAI avec ses outils Dall-E et ChatGPT.
Rapidement adoptés par Microsoft, Google, META, Twitter ou Amazon, ces outils vont révolutionner la production de contenus, rendant la concurrence toujours plus rude dans l’univers du SEO et du brand content.
Mais à l’instar de la prochaine mise à jour de Google, avec sa «Search Engine Expérience », beaucoup d’analystes anticipent également la transformation progressive des moteurs de recherche en « moteurs de réponse », donnant la priorité à leurs propres contenus… et aux annonces publicitaires SEA.
Autant de sujets qui transformeront radicalement le paysage du marketing digital en 2024, et qui justifient pour les entreprises l’accompagnement par un expert en marketing digital, capable de les guider dans un environnement toujours plus complexe.
1. L’essor du messaging
Si le mobile (80% du temps d’écran digital), les applications (90% du temps d’écran mobile) et le social (2/3 du temps applicatif sur mobile) ont clairement dominé les années 2010, les années 2020 pourraient être celles du « Messageverse ». Qu’il s’agisse de standards natifs, comme le RCS, soutenu par Google et désormais Apple, mais également de messageries indépendantes comme WhatsApp, Messenger, TikTok, Telegram, Snapchat ou WeChat, nous passons désormais de plus en plus de temps sur ces « super apps ».
Des environnements, très différents du web ou des stores, mais qui offrent autant de nouvelles opportunités pour les entreprises, avec notamment la possibilité d’envoyer des messages ciblés ou de mettre en place des « chatbots », capables d’accompagner les internautes dans les phases de prospection, de transaction ou de support.
2. La vidéo et la télé connectée
Parallèlement à ce changement dans les « contenants », on observe également une transformation radicale des « contenus ». Si les années 90 et 2000 auront donné la priorité au texte avec le « keyword » de Google ou le « Hashtag » de Twitter, les années 2010 auront contribué à la démocratisation de la photo (Snapchat, Instagram), les années 2020 sont clairement celles de la vidéo.
Avec la généralisation de la 4G et de la 5G, de plus en plus d’applications mobiles comme TikTok proposent des flux vidéos personnalisés, qui rencontrent un immense succès. Imités aussi bien par Youtube (Shorts), que par Instagram (Reels), ces contenus videos - parfois enrichis de live- ont litteralement remplacé la télévision chez les Millenials.
Si la télévision « linéaire » historique souffre, le « téléviseur » vit toutefois une seconde jeunesse, avec l’arrivée des applications sur les « stores TV » de Google, Apple, mais également de Samsung (Tinzen) ou LG (WebOS). De nouvelles audiences que les marques peuvent adresser au travers de la publicité programmatique, en cours de déploiement sur les grandes applications de streaming telles que Netflix ou Disney+.
3. Cookie Less et Privacy
Si le premier format publicitaire reste le « Search Engine Advertising » (SEA) avec plus de 43% (Chiffres SRI/UDECAM) des investissements en France, les autres segments vont être sérieusement bousculés en 2024 par l’abandon des cookies tiers par Google Chrome, et le déploiement de la « privacy sandbox », aussi bien sur le web qu’au sein des applications.
L’ambition de Google est de renoncer au ciblage individuel, au profit d’une approche par « cohortes » d’individus partageant les mêmes centres d’intérêt, et d’utiliser des API pour gérer le ciblage ou le reciblage de ces cohortes. Une approche qui n’est toutefois pas partagée par tout le marché qui pousse à l’inverse d’autres approches, comme de nouveaux identifiants (Solutions IDs) mais également des « Data Clean Rooms », déportant dans le cloud les problématiques de segmentation, de ciblage ou de mesure des internautes.
4. Développement Durable et décarbonation.
Parallèlement à cette révolution en matière de « privacy », le secteur du digital accélère également en matière de développement durable.
Selon le dernier rapport Arcep / Ademe, le poids du digital dans les émissions de carbone en France, pourrait bondir de 45% dès 2030 allant à l’encontre des objectifs de stabilisation et de réduction des émissions de gaz à effet de serre des accords de Paris. Et selon une étude réalisée par Scope3, la publicité programmatique émet plus de 200 000 tonnes de carbone chaque mois dans le monde, dont plus de 22 000 tonnes en France !
Toutes les grandes entreprises cherchent ainsi à réduire leur empreinte carbone et cela passe par l’adoption de nouvelles pratiques, notamment dans l’univers du marketing digital, pour contenir voire réduire les émissions de gaz à effet de serre.
5. IA et Moteurs de réponse
La dernière tendance - et c’est sans doute la plus marquante- est celle de l’IA générative, inaugurée il y a seulement 1 an par OpenAI avec ses outils Dall-E et ChatGPT.
Rapidement adoptés par Microsoft, Google, META, Twitter ou Amazon, ces outils vont révolutionner la production de contenus, rendant la concurrence toujours plus rude dans l’univers du SEO et du brand content.
Mais à l’instar de la prochaine mise à jour de Google, avec sa «Search Engine Expérience », beaucoup d’analystes anticipent également la transformation progressive des moteurs de recherche en « moteurs de réponse », donnant la priorité à leurs propres contenus… et aux annonces publicitaires SEA.
Autant de sujets qui transformeront radicalement le paysage du marketing digital en 2024, et qui justifient pour les entreprises l’accompagnement par un expert en marketing digital, capable de les guider dans un environnement toujours plus complexe.