Après avoir supplanté les puces X-86, l’architecture ARM pourrait-elle être à son tour menacée ? Suite aux sanctions américaines, voulues par Donald Trump contre Huawei, et qui ont empêché le groupe informatique de produire ses propres puces basés sur cette architecture, de nombreux constructeurs, notamment chinois, s’intéressent à l’architecture RISC-V.
Comme l’explique ChatGPT, « RISC-V (prononcé "risk-five") est un ensemble d'instructions ouvert (ISA) pour processeurs micro-informatiques. L'ISA RISC-V est conçue pour être simple, modulaire, extensible et facilement adaptable à de nombreuses architectures de processeurs et plates-formes matérielles. L'architecture RISC-V se base sur l'idée de base des processeurs RISC (Reduced Instruction Set Computing), qui vise à utiliser un nombre réduit d'instructions simples et rapides pour exécuter le code logiciel. Contrairement à d'autres architectures RISC, l'ISA RISC-V est entièrement ouverte et peut être utilisée librement par n'importe quelle entreprise ou organisation sans frais de licence. »
RISC-V peut être utilisé dans une grande variété de dispositifs, des supercalculateurs aux smartphones. Et à l’occasion du dernier RiSC-V Summit, Google a indiqué s’intéresser à cette architecture pour de futures itérations d’Android, son système d’exploitation vedette, aujourd’hui optimisé pour les processeurs ARM.
Un changement de paradigme dans l’univers du smartphone, qui pourrait non seulement rendre caduque toutes les sanctions américaines, mais également écorner leur domination dans les processeurs ou les systèmes d’exploitation.
Comme l’explique ChatGPT, « RISC-V (prononcé "risk-five") est un ensemble d'instructions ouvert (ISA) pour processeurs micro-informatiques. L'ISA RISC-V est conçue pour être simple, modulaire, extensible et facilement adaptable à de nombreuses architectures de processeurs et plates-formes matérielles. L'architecture RISC-V se base sur l'idée de base des processeurs RISC (Reduced Instruction Set Computing), qui vise à utiliser un nombre réduit d'instructions simples et rapides pour exécuter le code logiciel. Contrairement à d'autres architectures RISC, l'ISA RISC-V est entièrement ouverte et peut être utilisée librement par n'importe quelle entreprise ou organisation sans frais de licence. »
RISC-V peut être utilisé dans une grande variété de dispositifs, des supercalculateurs aux smartphones. Et à l’occasion du dernier RiSC-V Summit, Google a indiqué s’intéresser à cette architecture pour de futures itérations d’Android, son système d’exploitation vedette, aujourd’hui optimisé pour les processeurs ARM.
« Les meilleurs CPU RISC-V annoncent généralement des performances du même ordre que des architectures ARM qui ont un an ou deux, avec comme avantage avancé une consommation plus faible. Et même dans les serveurs, les puces montrées au RISC-V Summit visent les architectures actuelles avec une sortie fin 2023. » nuance toutefois iGen https://www.igen.fr/android/2023/01/google-voudrait-vraiment-gerer-les-puces-risc-v-avec-android-134727.Si Google, voire Apple, ne devraient pas lancer de smartphones RISC-V avant la fin de l’actuelle décennie, certains analystes anticipent des smartphones chinois, combinant processeurs Risc-V et des OS souverains comme Harmony, dès 2025.
Un changement de paradigme dans l’univers du smartphone, qui pourrait non seulement rendre caduque toutes les sanctions américaines, mais également écorner leur domination dans les processeurs ou les systèmes d’exploitation.