Une chasse au trésor dans un monde virtuel
Sa chasse au trésor prend des allures d'aventure initiatique dans laquelle il se trouve lui-même. Sans grande surprise dans le déroulement de l'histoire, ce roman ravit tous les fans de Wargames, SOS Fantômes, Retour vers le futur et autres films du même acabit. Jeux d'arcades comme Pac-Man sont aussi de la partie. Parfois très pointues, les références servent le récit en permettant au héros d'avancer dans la résolutions d’énigmes jusqu'à l'achèvement de sa quête.
Player One, une dystopie pleine d'espoir
Le plus intéressant dans ce roman est l'univers qui est proposé et pourrait alimenter plusieurs épisodes de l'excellente série Black Mirror : une société en déshérence, une pauvreté alarmante, la quasi majorité des personnes connectée à un système virtuel appelé OASIS (Ontologically Anthropocentric Sensory Immersive Simulation).
Et pourtant cette dystopie est porteuse d'espoir. Les créateurs d'OASIS ont prévu une éducation gratuite dans leur univers (casque et gants haptiques fournis gratuitement). Il suffit d'avoir une connexion et un ordinateur pour y avoir accès. Lorsque l'option "sport" est activée, il faut suivre un programme adapté à chaque fois que l'on veut se connecter. L'option peut être désactivée au bout de deux mois.
Dans le roman, le héros choisit d'ailleurs de conserver ce temps de sport obligatoire avant de se connecter car il est très satisfait du résultat.
Et pourtant cette dystopie est porteuse d'espoir. Les créateurs d'OASIS ont prévu une éducation gratuite dans leur univers (casque et gants haptiques fournis gratuitement). Il suffit d'avoir une connexion et un ordinateur pour y avoir accès. Lorsque l'option "sport" est activée, il faut suivre un programme adapté à chaque fois que l'on veut se connecter. L'option peut être désactivée au bout de deux mois.
Dans le roman, le héros choisit d'ailleurs de conserver ce temps de sport obligatoire avant de se connecter car il est très satisfait du résultat.
Jeux de rôle et réalité virtuelle
L'univers proposé est multiverse. L'avatar que chaque personne se crée est anonyme pour les autres participants si on le souhaite. Dans cet univers, l'argent n'est pas absent car il en faut pour se déplacer entre les univers et avoir l'opportunité de gagner des points d'expérience en suivant des quêtes, en détruisant des monstres par exemple.
Comme dans les jeux de rôle, l'avatar s'enrichit, de pouvoirs, d'armes, de sorts ou encore de navettes spatiales ou de robots transformers. Et cet OASIS est convoité par les sixers, mercenaires au service d'une entreprise qui incarne l’appât du gain. Les sixers sont interchangeables, nombreux et sans pitié pour les plus faibles. Ils poursuivent la même quête que le héros de Player One mais dans le but de prendre le contrôle d'OASIS afin de monétiser bien plus son usage et le droit d'entrée.
Comme dans les jeux de rôle, l'avatar s'enrichit, de pouvoirs, d'armes, de sorts ou encore de navettes spatiales ou de robots transformers. Et cet OASIS est convoité par les sixers, mercenaires au service d'une entreprise qui incarne l’appât du gain. Les sixers sont interchangeables, nombreux et sans pitié pour les plus faibles. Ils poursuivent la même quête que le héros de Player One mais dans le but de prendre le contrôle d'OASIS afin de monétiser bien plus son usage et le droit d'entrée.
Deux mondes qui s'affrontent
En résumé, Player One, c'est la confrontation de deux idéologies qui s'affrontent dans le monde virtuel comme dans le monde réel, l'une incarnée par la jeunesse et l'envie de rendre le monde meilleur et l'autre, prête à tuer pour maximiser son profit. Le tout dans une société à peine décrite dans le livre mais que l'on devine individualiste et très clivée, avec pour échappatoire principal, la réalité virtuelle. Qui gagnera ? La réponse est dans le livre... pour ce monde romanesque tout du moins.