Travailler sur les nouveaux usages et outils d’ARTE
Cette initiative avait « pour ambition de faire émerger de nouveaux talents (développeurs, designers, game designers, UX et esprits créatifs en tous genres), tout en créant une émulation collaborative autour des nouveaux usages qui participent à la meilleure distribution des programmes de la chaîne (mobilité, réalité augmentée, VR, bots, accessibilité, player vidéo, exploitation des API…). »
75 places pour 230 inscrits
Les places étaient rares pour participer à ces 2,5 jours de travail. Première action de l’équipe organisatrice de ce Arte Playground : ouvrir une chaîne slack et rappeler l’objectif : « imaginer, concevoir et prototyper en équipe des idées de services innovants et créatifs au sein de l’écosystème numérique ARTE et de ses programmes et thématiques (les documentaires, le cinéma, la fiction, les concerts, l’info, les sciences, les jeux vidéo, la culture pop…). »
Des propositions résolument tournées vers des solutions push
16 équipes de trois à quatre personnes ont travaillé à proposer les services de demain d’Arte, aidées par des mentors qui passaient donner leur point de vue au hasard des rencontres . Lors du pitch du dimanche à 16h, toutes les équipes avaient un projet à présenter. Le jury a privilégié dans sa remise de prix les propositions déjà prototypées, l’une est disponible sur github et l’autre ici. Toutes trois portaient, comme la plupart des propositions, sur des solutions push, révélant les programmes susceptibles d’être pertinents pour l’internaute. Hyperdistribution et recherche de nouvelle audience ont constitué des critères essentiels pour Arte.
Une seule proposition de réalité virtuelle
La réalité virtuelle a été traitée par une seule équipe qui a proposé de recréer l’expérience d’un concert live chez soi et d’asseoir ainsi ARTE dans sa mission de créateur d’émotions. L’équipe a ainsi proposé d’ajouter une couche d’interactivité sur un concert permettant de revivre les sensations dans la foule, voire même de changer de point de vue, de se mettre à la place du chanteur par exemple. Cette technologie naissante présente encore de nombreux verrous technologiques qui n’ont pas permis de prototyper une solution opérationnelle en si peu de temps. Mais ces verrous sautent peu à peu. Firefox travaille sur un protocole web par exemple. L’avenir est là.