NMPP 2.0 ? 18 mois après les Etats-Unis et alors qu'il s'apprête à lancer son bureau parisien, Snapchat a enfin lancé en France son kiosque Discover, agrégant une petite dizaine d'éditeurs de presse.
Pour ce lancement dans l'hexagone, Snapchat a décidé de s'associer avec des groupes de presse établis tels que Le Monde, Paris Match, l'Equipe, Cosmopolitan mais également avec des pure players tels que Taste Media, Konbini, Melty ou encore Vice, déjà présent dans la version américaine. Étonnement, on ne retrouve pas le groupe France Television, qui avait pourtant travaillé avec SnapChat pour la couverture des jeux olympiques.
Contrairement aux agrégateurs déjà lancés par Google (Newsstand), NewsRepublic, Facebook (Instant Articles) ou le très attendu Apple News, les éditeurs ne peuvent se limiter à une reprise de leur flux d'actualités et doivent réellement investir dans des Unes, conçues pour des écrans de smartphone, mêlant texte, photos et surtout vidéos, dans des formats le plus souvent verticaux.
Le titre disposera d'ailleurs d'une équipe de 7 personnes dédiées à Snapchat avec notamment deux motion designers, deux journalistes vidéos et deux rédacteurs.
Fort de près de 10 millions de visiteurs uniques en France selon le dernier décompte Médiamétrie, Snapchat représente donc un nouveau canal de diffusion pour des médias en quête de relais de croissance, mais également pour des annonceurs tels que Sephora, Guerlain, Louis Vuitton, Schweppes ou encore Dior , souhaitant toucher une population de "millenials", sur-représentés sur cette messagerie.
Reste à savoir si les éditeurs, déjà bousculés par les nouvelles contraintes du marché publicitaire (adblocks, visibilité, brand safety...) ne sont pas en train de précipiter l'émergence de nouveaux concurrents, leur laissant assumer les coûts éditoriaux, mais bien décidés à capter rapidement une part croissante des revenus publicitaires...
Pour ce lancement dans l'hexagone, Snapchat a décidé de s'associer avec des groupes de presse établis tels que Le Monde, Paris Match, l'Equipe, Cosmopolitan mais également avec des pure players tels que Taste Media, Konbini, Melty ou encore Vice, déjà présent dans la version américaine. Étonnement, on ne retrouve pas le groupe France Television, qui avait pourtant travaillé avec SnapChat pour la couverture des jeux olympiques.
Contrairement aux agrégateurs déjà lancés par Google (Newsstand), NewsRepublic, Facebook (Instant Articles) ou le très attendu Apple News, les éditeurs ne peuvent se limiter à une reprise de leur flux d'actualités et doivent réellement investir dans des Unes, conçues pour des écrans de smartphone, mêlant texte, photos et surtout vidéos, dans des formats le plus souvent verticaux.
« L’enjeu pour Le Monde est de s’adresser à un public différent, plus jeune, tout en gardant notre identité. C’est un vrai exercice de style », explique Jean-Guillaume Santi, responsable éditorial Snapchat du journal LeMonde, à nos confrères de Stratégie.
Le titre disposera d'ailleurs d'une équipe de 7 personnes dédiées à Snapchat avec notamment deux motion designers, deux journalistes vidéos et deux rédacteurs.
Fort de près de 10 millions de visiteurs uniques en France selon le dernier décompte Médiamétrie, Snapchat représente donc un nouveau canal de diffusion pour des médias en quête de relais de croissance, mais également pour des annonceurs tels que Sephora, Guerlain, Louis Vuitton, Schweppes ou encore Dior , souhaitant toucher une population de "millenials", sur-représentés sur cette messagerie.
Reste à savoir si les éditeurs, déjà bousculés par les nouvelles contraintes du marché publicitaire (adblocks, visibilité, brand safety...) ne sont pas en train de précipiter l'émergence de nouveaux concurrents, leur laissant assumer les coûts éditoriaux, mais bien décidés à capter rapidement une part croissante des revenus publicitaires...