Star de cet été 2016, Pokemon Go connait un succès retentissant. Selon App Annie Intelligence, près d'un américain sur dix équipé d'un smartphone joue désormais à ce jeu et ce taux monte même à 20% pour la tranche d'âge des 13-24 ans.
Mais même si cet incroyable succès a surtout profité jusqu'à maintenant à Nintendo, co-propriétaire de la licence Pokemon (avec Games Freak et Creatures inc.), dont le cours de bourse a doublé depuis le mois dernier, tout le mérite revient en réalité à Niantic Labs, une start-up américaine créée en 2010 par un ancien cadre de Google : John Hanke.
Créateur de Google Earth, John Hanke était à la tête de la division "geo" de Google mais il souhaitait créer des jeux vidéo dans le monde réel, pour multiplier les interactions entre les joueurs. En 2010, Hanke quitte ses fonctions chez Google pour créer Niantic Labs, qui restera pendant 5 ans une filiale du géant américain.
En 2012, l'éditeur dévoile d'une part Field Trip, une première application mobile alertant l'utilisateur des points d'intérêt à proximité, mais surtout Ingress, un premier jeu de réalité augmentée ou deux équipes de joueurs s'affrontent pour contrôler des portails sur une carte.
Début 2016, Ingress revendiquait déjà plus de 14 millions de joueurs et réunissait une partie des ingrédients du futur Pokemon Go.
C'est au cours de l'été 2015 que le sort de Niantic Labs bascule. Le conglomérat Alphabet, maison mère de Google, juge que cette activité n'est plus stratégique et décide, tout en restant actionnaire de l'éditeur, d'ouvrir son capital à d'autres entreprises parmi lesquelles Nintendo et The Pokemon Company qui vont investir près de 20 millions de dollars dans Niantic Labs.
Moins d'un an plus tard, Pokemon Go arrive sur les smartphones aux Etats-Unis, en Australie et en Nouvelle Zelande, et connait un succès immédiat, redonnant une nouvelle vie à la licence Pokemon.
Un succès commercial, estimé à 3 millions de dollars par jour par App Annie, et qui devrait non seulement procurer à John Hanke une belle revanche tout en hissant sa société au firmament du jeu mobile, aux côtés des britanniques King.com (rachetés par Activision) et SuperCell (rachetés par Tencen), et peut être pousser Nintendo à reconsidérer sa stratégie de ne pas éditer ses jeux sur smartphones...
Mais même si cet incroyable succès a surtout profité jusqu'à maintenant à Nintendo, co-propriétaire de la licence Pokemon (avec Games Freak et Creatures inc.), dont le cours de bourse a doublé depuis le mois dernier, tout le mérite revient en réalité à Niantic Labs, une start-up américaine créée en 2010 par un ancien cadre de Google : John Hanke.
Créateur de Google Earth, John Hanke était à la tête de la division "geo" de Google mais il souhaitait créer des jeux vidéo dans le monde réel, pour multiplier les interactions entre les joueurs. En 2010, Hanke quitte ses fonctions chez Google pour créer Niantic Labs, qui restera pendant 5 ans une filiale du géant américain.
En 2012, l'éditeur dévoile d'une part Field Trip, une première application mobile alertant l'utilisateur des points d'intérêt à proximité, mais surtout Ingress, un premier jeu de réalité augmentée ou deux équipes de joueurs s'affrontent pour contrôler des portails sur une carte.
Début 2016, Ingress revendiquait déjà plus de 14 millions de joueurs et réunissait une partie des ingrédients du futur Pokemon Go.
C'est au cours de l'été 2015 que le sort de Niantic Labs bascule. Le conglomérat Alphabet, maison mère de Google, juge que cette activité n'est plus stratégique et décide, tout en restant actionnaire de l'éditeur, d'ouvrir son capital à d'autres entreprises parmi lesquelles Nintendo et The Pokemon Company qui vont investir près de 20 millions de dollars dans Niantic Labs.
Moins d'un an plus tard, Pokemon Go arrive sur les smartphones aux Etats-Unis, en Australie et en Nouvelle Zelande, et connait un succès immédiat, redonnant une nouvelle vie à la licence Pokemon.
"Les revenus issus du jeu reviendront en priorité à Niantic Labs, après que les magasins d'applications App Store (Apple) et Play Store (Google) auront prélevé leur part (30%)." a expliqué la société Nintendo dans un communiqué à destination de ses actionnaires.
Un succès commercial, estimé à 3 millions de dollars par jour par App Annie, et qui devrait non seulement procurer à John Hanke une belle revanche tout en hissant sa société au firmament du jeu mobile, aux côtés des britanniques King.com (rachetés par Activision) et SuperCell (rachetés par Tencen), et peut être pousser Nintendo à reconsidérer sa stratégie de ne pas éditer ses jeux sur smartphones...