EURSS ? Selon une information révélée samedi soir par le site TF1info, le russe Pavel Dourov, le fondateur de la messagerie Telegram, aurait été interpellé samedi soir à l’aéroport du Bourget, près de Paris, où son jet faisait une escale.
La Justice française considère que l’absence de modération, de coopération avec les forces de l’ordre et les outils proposés par Telegram (numéro jetable, cryptomonnaies…) le rend complice de trafic de stupéfiants, d’infractions pédocriminels et d’escroquerie. Placé en garde à vue samedi soir, le milliardaire risque la détention provisoire et une peine de plusieurs années de prison.
Si la justice et la presse française le dépeignent déjà comme un criminel, Pavel Dourov est avant tout un partisan de la liberté d’expression sur cette plate-forme, utilisée par près d’un milliard de personnes à travers le monde.
Son arrestation a d’ailleurs été fermement condamnée par d’autres libres penseurs à travers le monde, à commencer par Elon Musk, patron de X.com, qui a diffusé le message « #freepavel» sur son profil, ou Edward Snowden, qui s'est dit «surpris et profondément attristé» par une arrestation « qui rabaisse non seulement la France, mais aussi le monde entier ».
Avant de créer Telegram, Pavel Dourov avait également créé VK, le « facebook russe », mais avait décidé de revendre le site et de fuire la Russie en raison des pressions politiques.
C’est donc ironiquement un état occidental, en l’occurence la France, qui aura mis sous les barreaux ce partisan de la liberté d’expression.
« Fiché au FPR (fichier des personnes recherchées), Pavel Dourov faisait l’objet d’un mandat de recherche français émis par l'Office mineurs (OFMIN) de la direction nationale de la police judiciaire française, sur la base d'une enquête préliminaire. L'arrestation a été menée par les agents de la gendarmerie des transports aériens (GTA), du commandement de la gendarmerie dans le cyberespace (COMCyberGEND), de l'Office national antifraude (ONAF) ainsi qu'un équipage de la police aux frontières (PAF). » explique le site d’information.
La Justice française considère que l’absence de modération, de coopération avec les forces de l’ordre et les outils proposés par Telegram (numéro jetable, cryptomonnaies…) le rend complice de trafic de stupéfiants, d’infractions pédocriminels et d’escroquerie. Placé en garde à vue samedi soir, le milliardaire risque la détention provisoire et une peine de plusieurs années de prison.
Si la justice et la presse française le dépeignent déjà comme un criminel, Pavel Dourov est avant tout un partisan de la liberté d’expression sur cette plate-forme, utilisée par près d’un milliard de personnes à travers le monde.
Son arrestation a d’ailleurs été fermement condamnée par d’autres libres penseurs à travers le monde, à commencer par Elon Musk, patron de X.com, qui a diffusé le message « #freepavel» sur son profil, ou Edward Snowden, qui s'est dit «surpris et profondément attristé» par une arrestation « qui rabaisse non seulement la France, mais aussi le monde entier ».
Avant de créer Telegram, Pavel Dourov avait également créé VK, le « facebook russe », mais avait décidé de revendre le site et de fuire la Russie en raison des pressions politiques.
C’est donc ironiquement un état occidental, en l’occurence la France, qui aura mis sous les barreaux ce partisan de la liberté d’expression.