Le navigateur Chrome, qui domine le marché mondial avec près de 66 % de parts, est aujourd’hui au cœur d’enjeux judiciaires majeurs aux États-Unis. Après la condamnation de Google pour abus de position dominante dans la recherche en ligne, le Department of Justice (DoJ) plaide désormais pour une scission de Chrome, ouvrant ainsi la porte à de potentiels rachats. OpenAI, Perplexity et même Yahoo ont manifesté leur intérêt pour une acquisition, bien que le prix s'annonce vertigineux
Brian Provost, directeur général de Yahoo Search, a révélé durant le procès l'intérêt de son entreprise pour Chrome. Toutefois, un tel achat nécessiterait des « dizaines de milliards de dollars », obligeant Yahoo à s'associer avec des fonds d'investissement pour tenter sa chance. En parallèle, Yahoo développe également son propre navigateur et reste attentif à d'autres opportunités d'acquisition
OpenAI n'est pas en reste. L'entreprise dirigée par Sam Altman a aussi exprimé son intérêt pour Chrome au tribunal. De son côté, Dmitry Shevelenko, directeur commercial de Perplexity, s’est dit intéressé tout en précisant qu’il préférerait une suppression des clauses contractuelles qui favorisent abusivement Google plutôt qu’un démantèlement pur et simple. Il dénonce un véritable chantage économique exercé par Google sur les constructeurs de smartphones, en les incitant à privilégier ses applications sous peine de sanctions financières
Le coût potentiel d'une telle acquisition pourrait atteindre des sommets. Gabriel Weinberg, PDG de DuckDuckGo, estime la valeur de Chrome à 50 milliards de dollars, un montant jugé inaccessible pour son entreprise. Une précédente évaluation réalisée par l’analyste Mandeep Singh en novembre évoquait toutefois un prix plus modéré d’environ 20 milliards
Alors que la décision judiciaire sur le sort de Chrome est encore attendue, les prétendants se bousculent déjà en coulisses. Mais dans tous les cas, seuls les acteurs disposant d’immenses ressources financières pourront espérer s’offrir le célèbre navigateur de Google
Brian Provost, directeur général de Yahoo Search, a révélé durant le procès l'intérêt de son entreprise pour Chrome. Toutefois, un tel achat nécessiterait des « dizaines de milliards de dollars », obligeant Yahoo à s'associer avec des fonds d'investissement pour tenter sa chance. En parallèle, Yahoo développe également son propre navigateur et reste attentif à d'autres opportunités d'acquisition
OpenAI n'est pas en reste. L'entreprise dirigée par Sam Altman a aussi exprimé son intérêt pour Chrome au tribunal. De son côté, Dmitry Shevelenko, directeur commercial de Perplexity, s’est dit intéressé tout en précisant qu’il préférerait une suppression des clauses contractuelles qui favorisent abusivement Google plutôt qu’un démantèlement pur et simple. Il dénonce un véritable chantage économique exercé par Google sur les constructeurs de smartphones, en les incitant à privilégier ses applications sous peine de sanctions financières
Le coût potentiel d'une telle acquisition pourrait atteindre des sommets. Gabriel Weinberg, PDG de DuckDuckGo, estime la valeur de Chrome à 50 milliards de dollars, un montant jugé inaccessible pour son entreprise. Une précédente évaluation réalisée par l’analyste Mandeep Singh en novembre évoquait toutefois un prix plus modéré d’environ 20 milliards
Alors que la décision judiciaire sur le sort de Chrome est encore attendue, les prétendants se bousculent déjà en coulisses. Mais dans tous les cas, seuls les acteurs disposant d’immenses ressources financières pourront espérer s’offrir le célèbre navigateur de Google