Accueil
Une page se tourne dans l'informatique. Après plus de 30 ans de domination de Microsoft, dans les systèmes d'exploitation, et d'Intel, dans les processeurs, l'heure est au réalisme pour les deux anciens partenaires, complètement marginalisés sur le segment des smartphones avec moins de 1 % de parts de marché.
Face au succès des smartphones Apple ou Google Android, tournant quasi exclusivement sous processeurs ARM, réputés pour leur faible consommation électrique, Intel et Microsoft se sont enfin résolus à prendre des distance avec l'architecture x86 qui avait pourtant fait leur fortune sur PC.
Quelques mois après Intel, qui avait annoncé la réouverture d'usines de fabrications de processeurs ARM, c'est au tour de Microsoft, de profiter d'une conférence en Asie réunissant son écosystème de constructeurs, pour annoncer le portage de Windows 10 sur processeur ARM.
Il ne s'agira donc pas d'une version spécifique de Windows, comme Microsoft l'avait déjà fait avec les smartphones Windows Phone ou les tablettes Surface RT, effectivement compatibles avec les processeurs ARM, mais bien du "vrai Windows", adopté par des centaines de millions de PC à travers le monde.
Microsoft semble avoir travaillé étroitement avec Qualcomm, un concurrent d'Intel, pour émuler les applications Windows sur processeur SnapDragon 835 et ainsi proposer l'ensemble des logiciels PC sur terminaux ARM.
Selon Microsoft, les premiers terminaux pourraient voir le jour fin 2017 et les analystes anticipent des PC portables avec une connectivité étendue, des tablettes et sans doute des smartphones comme le très probable SurfacePhone.
Une clarification stratégique qui devrait en tout cas permettre à l'écosystème Microsoft de retrouver des couleurs face à ceux d'Apple et Google, et peut être signer le retour d'un ticket Win-Tel, désormais compatible ARM, pour les 30 prochaines années.
Face au succès des smartphones Apple ou Google Android, tournant quasi exclusivement sous processeurs ARM, réputés pour leur faible consommation électrique, Intel et Microsoft se sont enfin résolus à prendre des distance avec l'architecture x86 qui avait pourtant fait leur fortune sur PC.
Quelques mois après Intel, qui avait annoncé la réouverture d'usines de fabrications de processeurs ARM, c'est au tour de Microsoft, de profiter d'une conférence en Asie réunissant son écosystème de constructeurs, pour annoncer le portage de Windows 10 sur processeur ARM.
Il ne s'agira donc pas d'une version spécifique de Windows, comme Microsoft l'avait déjà fait avec les smartphones Windows Phone ou les tablettes Surface RT, effectivement compatibles avec les processeurs ARM, mais bien du "vrai Windows", adopté par des centaines de millions de PC à travers le monde.
Microsoft semble avoir travaillé étroitement avec Qualcomm, un concurrent d'Intel, pour émuler les applications Windows sur processeur SnapDragon 835 et ainsi proposer l'ensemble des logiciels PC sur terminaux ARM.
Selon Microsoft, les premiers terminaux pourraient voir le jour fin 2017 et les analystes anticipent des PC portables avec une connectivité étendue, des tablettes et sans doute des smartphones comme le très probable SurfacePhone.
Une clarification stratégique qui devrait en tout cas permettre à l'écosystème Microsoft de retrouver des couleurs face à ceux d'Apple et Google, et peut être signer le retour d'un ticket Win-Tel, désormais compatible ARM, pour les 30 prochaines années.
Google pourrait remplacer chromeOS par Android pour rivaliser avec l’iPad
