Accueil
👩🏻🦰 C’est l’heure de notre chronique mobile business, présentée chaque semaine par Jérôme Bouteiller, fondateur d’EcranMobile.fr, qui se demande cette semaine sur le mobile n’a pas tout simplement sauvé l’industrie musicale….
🧔🏻Bonjour Delphine ! Comme vous le savez, nous avons célébré ce lundi la fête de la musique, une fête imaginée en 1981, il y a près de 40 ans par Jack Lang, alors ministre de la culture de François Mitterrand, et qui a connu un grand succès en France mais également dans d’autres pays.
Si les années 80 et 90 auront été plutôt fastes pour l’industrie musicale avec notamment le succès mondial des platines laser et du CD, l’arrivée d’internet et des premières plates-formes P2P comme Napster, Kazaa ou Emule ont été une catastrophe, entraînant une baisse brutale et durable de son chiffre d’affaires.
👩🏻🦰 Une industrie qui a toutefois réussi à rebondir
🧔🏻Oui, le premier rebond on le doit à l’iPod, un baladeur numérique dévoilé en octobre 2001 par un Apple encore convalescent, mais qui va révolutionner l’industrie musicale en démocratisant la dématérialisation de la musique, et déjà, sa mobilité.
Mais le vrai redécollage de l’industrie musicale, on le doit à l’apparition des plates-formes de streaming comme Deezer ou Spotify, apparues il y a une quinzaine d’années, et qui ont non seulement démocratisé le « streaming », sur ordinateur ou sur smartphone, mais surtout le principe des abonnements illimités pour accéder à des catalogues musicaux de plusieurs dizaines de millions de titres.
👩🏻🦰 Aujourd’hui, que pèsent ces plates-formes ?
🧔🏻Selon une étude réalisée par la Recording Industry Association of America, ces plates-formes ont capté 10 milliards des 12 milliards de dollars générés par l’industrie musicale aux Etats-Unis.
Ces plates-formes représentent ainsi plus de 83% des revenus de l’industrie musicale aux Etats-Unis, - environ 70% en France - soit 4 fois plus que les ventes de disques qui, à l’exception des vinyles, sont en chute libre depuis deux décennie.
Si les GAFA sont très présents avec Apple Music, Youtube Music ou Amazon Music, le champion mondial est le groupe suédois Spotify, qui revendique désormais plus de 150 millions d’abonnés soit près de la moitié des 341 millions d’abonnés dans le monde à des applications musicales.
👩🏻🦰 Un usage principalement mobile ?
🧔🏻Historiquement, ces plates-formes étaient disponibles sur ordinateur, via le navigateur, et permettaient effectivement d’écouter la musique en « streaming » c’est à dire en lisant la musique depuis des serveurs distants.
Mais il ne faut pas s’y tromper, l’essentiel de la consommation de musique dans le monde ne se fait plus en « streaming » mais bien en mode déconnecté, en local depuis un smartphone.
Selon une étude réalisée l’année dernière par Médiamétrie, la majorité de la consommation musicale digitale en France se fait désormais depuis un smartphone. 25 millions de Français écoutent désormais de la musique depuis un mobile. Et l’institut estime même que 41,6% des 15-24 ans visitent chaque jour les sites et apps de musique via un mobile.
👩🏻🦰 Le mobile a sauvé l’industrie musicale ?
🧔🏻Si les Français ont écouté, et peut être même joué de la musique dans la rue ce 21 Juin, il y a de fortes chances qu’ils optent pour un smartphones les 364 autres jours de l’année.
Et selon les estimations de Goldman Sachs, l’industrie musicale pourrait même doubler de taille d’ici 2030, pour passer de 69 milliards de dollars en 2019 à 126 milliards en 2030, avec plus de 1,2 milliards d’abonnés aux applications musicales.
Et plus de 40 ans après le Walkman de Sony, près de 20 ans après l’iPod d’Apple, je pense qu’on peut affirmer sans prendre trop de risque que le mobile a non seulement révolutionné cette industrie mais qu’il l’a peut être sauvée.
Revoir le replay sur BSMART
🧔🏻Bonjour Delphine ! Comme vous le savez, nous avons célébré ce lundi la fête de la musique, une fête imaginée en 1981, il y a près de 40 ans par Jack Lang, alors ministre de la culture de François Mitterrand, et qui a connu un grand succès en France mais également dans d’autres pays.
Si les années 80 et 90 auront été plutôt fastes pour l’industrie musicale avec notamment le succès mondial des platines laser et du CD, l’arrivée d’internet et des premières plates-formes P2P comme Napster, Kazaa ou Emule ont été une catastrophe, entraînant une baisse brutale et durable de son chiffre d’affaires.
👩🏻🦰 Une industrie qui a toutefois réussi à rebondir
🧔🏻Oui, le premier rebond on le doit à l’iPod, un baladeur numérique dévoilé en octobre 2001 par un Apple encore convalescent, mais qui va révolutionner l’industrie musicale en démocratisant la dématérialisation de la musique, et déjà, sa mobilité.
Mais le vrai redécollage de l’industrie musicale, on le doit à l’apparition des plates-formes de streaming comme Deezer ou Spotify, apparues il y a une quinzaine d’années, et qui ont non seulement démocratisé le « streaming », sur ordinateur ou sur smartphone, mais surtout le principe des abonnements illimités pour accéder à des catalogues musicaux de plusieurs dizaines de millions de titres.
👩🏻🦰 Aujourd’hui, que pèsent ces plates-formes ?
🧔🏻Selon une étude réalisée par la Recording Industry Association of America, ces plates-formes ont capté 10 milliards des 12 milliards de dollars générés par l’industrie musicale aux Etats-Unis.
Ces plates-formes représentent ainsi plus de 83% des revenus de l’industrie musicale aux Etats-Unis, - environ 70% en France - soit 4 fois plus que les ventes de disques qui, à l’exception des vinyles, sont en chute libre depuis deux décennie.
Si les GAFA sont très présents avec Apple Music, Youtube Music ou Amazon Music, le champion mondial est le groupe suédois Spotify, qui revendique désormais plus de 150 millions d’abonnés soit près de la moitié des 341 millions d’abonnés dans le monde à des applications musicales.
👩🏻🦰 Un usage principalement mobile ?
🧔🏻Historiquement, ces plates-formes étaient disponibles sur ordinateur, via le navigateur, et permettaient effectivement d’écouter la musique en « streaming » c’est à dire en lisant la musique depuis des serveurs distants.
Mais il ne faut pas s’y tromper, l’essentiel de la consommation de musique dans le monde ne se fait plus en « streaming » mais bien en mode déconnecté, en local depuis un smartphone.
Selon une étude réalisée l’année dernière par Médiamétrie, la majorité de la consommation musicale digitale en France se fait désormais depuis un smartphone. 25 millions de Français écoutent désormais de la musique depuis un mobile. Et l’institut estime même que 41,6% des 15-24 ans visitent chaque jour les sites et apps de musique via un mobile.
👩🏻🦰 Le mobile a sauvé l’industrie musicale ?
🧔🏻Si les Français ont écouté, et peut être même joué de la musique dans la rue ce 21 Juin, il y a de fortes chances qu’ils optent pour un smartphones les 364 autres jours de l’année.
Et selon les estimations de Goldman Sachs, l’industrie musicale pourrait même doubler de taille d’ici 2030, pour passer de 69 milliards de dollars en 2019 à 126 milliards en 2030, avec plus de 1,2 milliards d’abonnés aux applications musicales.
Et plus de 40 ans après le Walkman de Sony, près de 20 ans après l’iPod d’Apple, je pense qu’on peut affirmer sans prendre trop de risque que le mobile a non seulement révolutionné cette industrie mais qu’il l’a peut être sauvée.
Revoir le replay sur BSMART
Le Canada ordonne la fermeture de la branche canadienne de TikTok pour des raisons de sécurité nationale
