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Bonjour à tous, c’est l’heure de notre rendez vous « Mobile Business » avec Jérôme Bouteiller, Fondateur d’Ecran Mobile, accompagné cette semaine de Vincent Trastour, Fondateur de Flamingo Filter, pour nous parler du marché de la réalité augmentée. Un marché Jérôme, qui après des années d’attentisme, pourrait enfin devenir une réalité ?
JB - Bonjour Delphine. Avant de vous parler de ce marché, je voulais définir avec vous les différents segments de ce marché, que certains appellent également la réalité « étendue » ou la réalité mixte », et qui repose sur une nouvelle génération d’interfaces Homme Machine.
Après le « clic » des claviers mécaniques et des souris, qui se sont démocratisés dans les années 80, après le « touch » des écrans tactiles, qui se sont imposés dans les années 2000, les années 2020 seront sans doute celles du « Scan » avec des caméras et des écrans de lunettes, qui vont transformer notre usage du numérique, notamment en favorisant des usages main libre, et une interaction avec notre véritable environnement.
Une révolution amorcée il y a déjà plus de 10 ans, avec les Google Glass ?
JB - Oui des lunettes connectées, présentées dès 2011 par Sergey Brin, le cofondateur de Google, et qui ambitionnaient de révolutionner notre rapport au réel, en enrichissant notre champs visuels d’informations contextuelles pratiques.
Cette technologie, également appelée réalité « assistée », n’a pas été un succès pour Google qui a progressivement arrêté la commercialisation des Google Glass, mais d’autres sociétés, notamment françaises comme MicrooLed, misent sur ces technologies pour réinventer le marché des lunettes, notamment à destination des sportifs.
Un échec qui n’a pas empêché d’autres constructeurs de se lancer sur le marché des lunettes connectées ?
JB - Oui on peut d’abord citer les initiatives de Bose, avec des lunettes bluetooth, équipées de petits hauts parleurs. On peut également mentionner les Spectacles de Snap, dévoilées en 2016, équipées de 2 caméras , et que le groupe internet a commercialisé à plusieurs centaines de milliers d’exemplaires
On peut enfin citer le lancement fin 2022 des Rayban Stories, par META et Luxotticca, et qui combinent à la fois une connectivité audio bluetooth, et des caméras pour réaliser des photos ou des vidéos en mode main libre.
Et qu’en est-il de la réalité augmentée ?
JB - La réalité augmentée est beaucoup plus complexe puisqu’elle impose d’afficher dans notre champs de vision, des images générées par ordinateur, et qui pourront d’ailleurs s’adapter dans notre environnement visuel.
Pour le moment, cette technologie s’est surtout développée sur les smartphones, qui disposent d’une caméra, d’un écran et d’un puissant processeur.
On peut citer les succès des filtres Snapchat, dont nous reparlerons avec notre invité, d’applications de maquillage ou de décoration augmentée, ou encore de jeux, comme Pokemon Go, qui avait atteint le milliard de dollars de revenus.
Une réalité augmentée qui peine à s’imposer dans les lunettes ?
JB - C’est clairement la « nouvelle frontière » sur laquelle travaillent des grands groupes, comme Microsoft avec Hololens, des start-up comme Magic Leap, mais également Snap, pionnier des lunettes connectées, avec les « New Spectacles ».
Mais toutes ces approches butaient sur la complexité des écrans, permettant d’afficher des éléments visuels 3D dans notre champs de vision.
Outre le défi technologique, ces lunettes avaient par ailleurs la réputation de donner mal au coeur, au point que leurs concepteurs envisagent de tester une autre approche, abandonner les verres transparents au profits de véritables écrans.
Un approche retenue par Apple et par META ?
JB - Oui, qu’il s’agisse du prometteur Vision Pro d’Apple, ou du plus accessible Quest 3 de Meta, ces deux casques optent pour la technologie de « passthrough » avec des caméras reproduisant sur un écran, notre champs de vision.
C’est une technologie plus proche du casque de réalité virtuelle, assez populaire dans le Gaming avec déjà près de 9 millions de ventes annuelles selon IDC, et qui devrait permettre à ce segment de décoller dans les prochaines années.
Apple espère écouler 1 million de Vision Pro l’année prochaine, ce qui ferait déjà un chiffre d’affaires de plus de 3 milliards de dollars. Et les analystes de Global Data anticipent un marché de 30 milliards de dollars pour la réalité augmentée, à l’horizon 2030.
Retrouvez l'ensemble de la chronique, avec l'interview de Vincent Trastour, sur Bsmart
https://www.bsmart.fr/video/20451-smart-tech-partie-07-juin-2023
JB - Bonjour Delphine. Avant de vous parler de ce marché, je voulais définir avec vous les différents segments de ce marché, que certains appellent également la réalité « étendue » ou la réalité mixte », et qui repose sur une nouvelle génération d’interfaces Homme Machine.
Après le « clic » des claviers mécaniques et des souris, qui se sont démocratisés dans les années 80, après le « touch » des écrans tactiles, qui se sont imposés dans les années 2000, les années 2020 seront sans doute celles du « Scan » avec des caméras et des écrans de lunettes, qui vont transformer notre usage du numérique, notamment en favorisant des usages main libre, et une interaction avec notre véritable environnement.
Une révolution amorcée il y a déjà plus de 10 ans, avec les Google Glass ?
JB - Oui des lunettes connectées, présentées dès 2011 par Sergey Brin, le cofondateur de Google, et qui ambitionnaient de révolutionner notre rapport au réel, en enrichissant notre champs visuels d’informations contextuelles pratiques.
Cette technologie, également appelée réalité « assistée », n’a pas été un succès pour Google qui a progressivement arrêté la commercialisation des Google Glass, mais d’autres sociétés, notamment françaises comme MicrooLed, misent sur ces technologies pour réinventer le marché des lunettes, notamment à destination des sportifs.
Un échec qui n’a pas empêché d’autres constructeurs de se lancer sur le marché des lunettes connectées ?
JB - Oui on peut d’abord citer les initiatives de Bose, avec des lunettes bluetooth, équipées de petits hauts parleurs. On peut également mentionner les Spectacles de Snap, dévoilées en 2016, équipées de 2 caméras , et que le groupe internet a commercialisé à plusieurs centaines de milliers d’exemplaires
On peut enfin citer le lancement fin 2022 des Rayban Stories, par META et Luxotticca, et qui combinent à la fois une connectivité audio bluetooth, et des caméras pour réaliser des photos ou des vidéos en mode main libre.
Et qu’en est-il de la réalité augmentée ?
JB - La réalité augmentée est beaucoup plus complexe puisqu’elle impose d’afficher dans notre champs de vision, des images générées par ordinateur, et qui pourront d’ailleurs s’adapter dans notre environnement visuel.
Pour le moment, cette technologie s’est surtout développée sur les smartphones, qui disposent d’une caméra, d’un écran et d’un puissant processeur.
On peut citer les succès des filtres Snapchat, dont nous reparlerons avec notre invité, d’applications de maquillage ou de décoration augmentée, ou encore de jeux, comme Pokemon Go, qui avait atteint le milliard de dollars de revenus.
Une réalité augmentée qui peine à s’imposer dans les lunettes ?
JB - C’est clairement la « nouvelle frontière » sur laquelle travaillent des grands groupes, comme Microsoft avec Hololens, des start-up comme Magic Leap, mais également Snap, pionnier des lunettes connectées, avec les « New Spectacles ».
Mais toutes ces approches butaient sur la complexité des écrans, permettant d’afficher des éléments visuels 3D dans notre champs de vision.
Outre le défi technologique, ces lunettes avaient par ailleurs la réputation de donner mal au coeur, au point que leurs concepteurs envisagent de tester une autre approche, abandonner les verres transparents au profits de véritables écrans.
Un approche retenue par Apple et par META ?
JB - Oui, qu’il s’agisse du prometteur Vision Pro d’Apple, ou du plus accessible Quest 3 de Meta, ces deux casques optent pour la technologie de « passthrough » avec des caméras reproduisant sur un écran, notre champs de vision.
C’est une technologie plus proche du casque de réalité virtuelle, assez populaire dans le Gaming avec déjà près de 9 millions de ventes annuelles selon IDC, et qui devrait permettre à ce segment de décoller dans les prochaines années.
Apple espère écouler 1 million de Vision Pro l’année prochaine, ce qui ferait déjà un chiffre d’affaires de plus de 3 milliards de dollars. Et les analystes de Global Data anticipent un marché de 30 milliards de dollars pour la réalité augmentée, à l’horizon 2030.
Retrouvez l'ensemble de la chronique, avec l'interview de Vincent Trastour, sur Bsmart
https://www.bsmart.fr/video/20451-smart-tech-partie-07-juin-2023
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