Google a annoncé la baisse des commissions pour les éditeurs d'applications, les développeurs qui s'abonnent à des applications (méditation, rencontres, fitness, etc.) ne versent que 15 % de leurs revenus à Google, la commission sur les services de lecture (e-book) et de musique à la demande passera également à 10 %, dans le passé, ils devaient attendre la deuxième année pour tomber à 15 % au lieu des 30 % standard de l'industrie. Le groupe californien qui domine l'Internet mobile avec son voisin Apple fait face à une pression croissante des régulateurs de la concurrence.
«Les non-renouvellements d'une année sur l'autre font qu'il est difficile pour les applications sur abonnement de bénéficier de ce taux réduit», a expliqué Sameer Samat, un vice-président d'Android, dans un communiqué.
La grande majorité des smartphones dans le monde fonctionnent sur les systèmes d'exploitation de Google et Apple, Android et iOS. Les deux géants américains soutiennent souvent que la commission payée par quelques applications payantes, servent à assurer que leurs plateformes fonctionnent correctement, de la protection des données privées à la sécurité des systèmes de paiement. Mais de nombreux éditeurs se sont plaints de pertes de revenus et les autorités les ont accusés d'abuser de leur position dominante sur le marché.
Apple et Google ont tous deux été accusés de comportement monopolistique par l'éditeur de jeux vidéo Epic Games. En septembre, un juge américain a ordonné à Apple d'assouplir son contrôle sur les méthodes de paiement in-app et a déclaré que le fabricant de l'iPhone n'avait aucun monopole. Le développeur et le géant de l'électronique ont tous deux fait appel. Le procès entre Google et Epic n'est lui toujours pas prévu.