Premier constat, la croissance du marché a atteint 9,8% au premier semestre 2017 pour atteindre 1813 M€. Une croissance qui n'avait pas été observée depuis 4 ans mais qui reste en deçà du UK ou des US, qui frôlent les 20% de croissance sur la même période. Face aux autres médias, le Digital voit ainsi son leadership renforcé en représentant 33% des investissements, et pèse désormais largement plus que la télévision ou la presse.
Si tous les leviers digitaux sont en croissance, leur part de marché relative évolue avec une baisse de 56% à 55% pour le search, une stagnation de 10% des "autres leviers" (affiliation, comparateurs, emailing) mais une croissance de 33 à 35% pour le display, tiré par la forte croissance du social et de la vidéo, en particulier sur les réseaux sociaux.
Dans le display, le programmatique poursuit sa forte croissance et représente désormais 60% des achats média soit un budget de 384 millions d'euros ce semestre.
L'observatoire propose également un focus sur l'internet mobile, un écran qui capte désormais 68% du temps des internautes (en croissance de 47%) mais seulement 41% des investissements publicitaires en France contre 46% en UK et même 52% aux US. Dans le détail, cette croissance du mobile est notamment tirée par le search (60% du mobile en croissance de 75%), et bien entendu du display et du social, en croissance de 47%.
Au delà de cette lecture technique, on peut aussi considérer que 71% du marché global est capté par les géants du search et des réseaux sociaux et que cette part de marché monte même à 92% sur mobile, une situation qualifiée de "duopolistique" par Mathieu Aubusson de PWC.
Si tous les leviers digitaux sont en croissance, leur part de marché relative évolue avec une baisse de 56% à 55% pour le search, une stagnation de 10% des "autres leviers" (affiliation, comparateurs, emailing) mais une croissance de 33 à 35% pour le display, tiré par la forte croissance du social et de la vidéo, en particulier sur les réseaux sociaux.
Dans le display, le programmatique poursuit sa forte croissance et représente désormais 60% des achats média soit un budget de 384 millions d'euros ce semestre.
L'observatoire propose également un focus sur l'internet mobile, un écran qui capte désormais 68% du temps des internautes (en croissance de 47%) mais seulement 41% des investissements publicitaires en France contre 46% en UK et même 52% aux US. Dans le détail, cette croissance du mobile est notamment tirée par le search (60% du mobile en croissance de 75%), et bien entendu du display et du social, en croissance de 47%.
Au delà de cette lecture technique, on peut aussi considérer que 71% du marché global est capté par les géants du search et des réseaux sociaux et que cette part de marché monte même à 92% sur mobile, une situation qualifiée de "duopolistique" par Mathieu Aubusson de PWC.
"On pourrait se réjouir de la forte croissance du marché mais également déplorer l'hégémonie des plates-formes qui devient un phénomène structurel et qui pose un problème de financement des contenus voire de pluralité démocratique. La profession s'organise toutefois avec des alliances dans la data comme Gravity ou Skyline, mais également de nouveaux labels de qualité comme Digital AdTrust, garantissant la brand safety pour les annonceurs." souligne Sophie Poncelin, Présidente du Syndicat des Régies Internet (SRI).
"Les annonceurs ne veulent pas de zones de non droit et veilleront à ce que les règles de mesure, d'audit et de transparence, établies par le CESP ou Médiamétrie, soient les mêmes pour tous" a affirmé Jean-Luc Chétrit, Directeur Général de l'Union des AnnonceursDes déclarations qui devraient satisfaire des médias mais qui ne suffiront sans doute pas à limiter la domination de Google ou Facebook sur un marché publicitaire français, attendant désormais d'éventuelles actions des pouvoirs publics français et européens pour retrouver des marges de manoeuvre.