Il n’y a pas qu’en matière de défense que les Européens sont divisés face aux géants américains.
Engagée depuis déjà plus de 7 ans dans un bras de fer avec Google pour faire reconnaitre ses brevets dans la publicité digitale géolocalisée, la société Proxistore avait déjà remporté une première manche, après une victoire en première instance en 2021, devant un tribunal de Bruxelles.
Mais alors que cette décision faisait l’objet d’un appel, le groupe américain, qui restait un partenaire technologique de Proxistore, a décidé de lui couper début février 2025 ses accès de « Google Authorised Buyer », mettant en danger l’activité de l’adtech belge.
Proxistore saisit alors en urgence la justice belge, qui lui donne une seconde fois raison, et qui condamne Google à rebrancher Proxistore, avec une astreinte … d’un million d’euros par heure de retard !
Après une première deconnexion de 4 heures puis une seconde, de 72 heures, Proxistore a désormais de nouveau accès à l’inventaire Google mais estime ainsi que le groupe lui doit … plus de 76 millions d’euros d’astreinte.
Mais alors que la cour d’appel de Bruxelles ordonne la saisie des comptes bancaires de Google, localisés pour l’Union Européenne à Dublin, en Irlande, les autorités du pays n’obtempèrent pas, entrainant un nouveau dépôt de plainte de Proxistore, cette fois-ci auprès de la Commission Européenne !
Au delà de l’affaire juridique, le bras de fer entre Proxistore et Google prend donc une dimension politique voire « géopolitique » dans un contexte international complexe, dans lequel l’Europe entend désormais être unie, pour mieux défendre ses intérêts et ceux de ses champions du numérique.
Engagée depuis déjà plus de 7 ans dans un bras de fer avec Google pour faire reconnaitre ses brevets dans la publicité digitale géolocalisée, la société Proxistore avait déjà remporté une première manche, après une victoire en première instance en 2021, devant un tribunal de Bruxelles.
Mais alors que cette décision faisait l’objet d’un appel, le groupe américain, qui restait un partenaire technologique de Proxistore, a décidé de lui couper début février 2025 ses accès de « Google Authorised Buyer », mettant en danger l’activité de l’adtech belge.
Proxistore saisit alors en urgence la justice belge, qui lui donne une seconde fois raison, et qui condamne Google à rebrancher Proxistore, avec une astreinte … d’un million d’euros par heure de retard !
Après une première deconnexion de 4 heures puis une seconde, de 72 heures, Proxistore a désormais de nouveau accès à l’inventaire Google mais estime ainsi que le groupe lui doit … plus de 76 millions d’euros d’astreinte.
Mais alors que la cour d’appel de Bruxelles ordonne la saisie des comptes bancaires de Google, localisés pour l’Union Européenne à Dublin, en Irlande, les autorités du pays n’obtempèrent pas, entrainant un nouveau dépôt de plainte de Proxistore, cette fois-ci auprès de la Commission Européenne !
« En Europe comme aux Etats-Unis, toutes les autorités de régulation pointent les positions dominantes de Google dans la publicité. Mais si nous démontrons que nous pouvons remporter un procès contre Google dans ce domaine, nous avons besoin que l’ensemble des Etats européens nous soutiennent pour faire appliquer des décisions de justice, comme ils s’y sont engagés » pointe Bruno Van Boucq, le fondateur de Proxistore.
Au delà de l’affaire juridique, le bras de fer entre Proxistore et Google prend donc une dimension politique voire « géopolitique » dans un contexte international complexe, dans lequel l’Europe entend désormais être unie, pour mieux défendre ses intérêts et ceux de ses champions du numérique.