En réduisant les coûts des envois de fonds, l'argent mobile contribue directement à la réalisation de l'Objectif de développement durable n°10 des Nations Unies
LONDRES--(BUSINESS WIRE)--La GSMA a publié ce jour un rapport intitulé « Driving a Price Revolution: Mobile Money in International Remittances » portant sur l'impact de l'argent mobile dans la réduction des coûts des transferts de fonds internationaux1. Les résultats montrent que le coût des envois de fonds internationaux via la technologie mobile est, en moyenne, au moins 50 pour cent inférieur qu'en passant par un organisme de transfert de fonds (MTO) international. En outre, pour les personnes envoyant de l'argent à partir d'un compte mobile, le coût moyen pour un transfert de 200 USD était de 2,7 pour cent, comparé à six pour cent en faisant appel à un MTO. La réduction des frais de transaction peut se traduire directement en liquidités supplémentaires pour le destinataire du transfert.
L'étude montre qu'en accroissant la concurrence, en optimisant les infrastructures et les réseaux existants, en captant les sommes de transferts plus modestes que celles des acteurs traditionnels, les fournisseurs d'argent mobile se positionnent de manière stratégique pour réduire les coûts des transferts internationaux. Une meilleure tarification contribue donc directement à la concrétisation du dixième Objectif de développement durable des Nations Unies2, qui vise à réduire les coûts de transferts des migrants.
« L'argent mobile est une des innovations les plus prometteuses des services financiers, avec plus de 400 millions de comptes enregistrés dans plus de 90 pays », déclare John Giusti, Chief Regulatory Officer à la GSMA. « Alors qu'aujourd'hui les services d'argent mobile sont largement utilisés pour les transactions nationales, les transferts internationaux sont le segment bénéficiant de la plus rapide croissance dans ce domaine. En quelques années à peine, l'argent mobile est passé d'un service à l'échelle purement nationale à un service permettant aux travailleurs migrants d'envoyer de l'argent dans plus de 20 pays. »
D'après la Banque mondiale, plus de 250 millions de personnes vivent en dehors de leur pays de naissance et envoient régulièrement de l'argent à leur foyer, fournissant ainsi une sécurité financière à leur famille et contribuant à l'économie de leur pays d'origine.3 En 2015, les envois de fonds internationaux se sont élevés à 581,6 milliards USD, desquels 431,6 milliards, soit pratiquement 75 pour cent, ont été envoyés vers des pays en voie de développement. Toutefois, le coût des transferts internationaux reste élevé et a des répercussions directes sur la somme perçue par leurs destinataires. Les frais élevés des transactions encouragent également les expéditeurs à recourir à des méthodes de transfert informelles, augmentant le nombre de transactions anonymes en liquide et créant de nouveaux risques d'intégrité financière.
Et M. Giusti d'ajouter : « Grâce aux services d'argent mobile, l'industrie contribue directement en faveur de l'inclusion financière élargie pour les migrants et leurs familles, en réduisant le coût des transferts internationaux, comme indiqué dans le l'ODD 10.c des Nations Unies. Les avantages potentiels de cet objectif pourraient représenter jusqu'à 20 milliards USD supplémentaires pour les destinataires de transferts. »
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Notes aux rédacteurs
Vous trouverez une copie du rapport et des informations supplémentaires sur le Mobile Money Programme de la GSMA à l'adresse : www.gsma.com/mobilefordevelopment/programme/mobile-money/driving-a-price-revolution-mobile-money-in-international-remittances.
1Cette étude a été réalisée en appliquant la méthodologie employée par la base de données Remittance Prices Worldwide de la Banque mondiale. L'étude compare la tarification appliquée aux envois de fonds internationaux à partir d'un compte d'argent mobile en comparaison avec la tarification d'un organisme de transfert.
2Objectif de développement durable 10.c - D’ici à 2030, faire baisser au-dessous de 3 pour cent les coûts de transaction des envois de fonds effectués par les migrants et éliminer les couloirs de transfert de fonds dont les coûts sont supérieurs à 5 pour cent. https://sustainabledevelopment.un.org/sdg10
3« Migration and Remittances Factbook 2016 » - Banque mondiale (2016) et « Remittances to Developing Countries Edge Up Slightly in 2015 » - Banque mondiale (13 avril 2016)
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