Thomas Rudelle
Pourquoi avoir lancé les catalogues Carrefour sur Messenger et WhatsApp ?
TR - L’idée vient de nos collègues du Brésil, où WhatsApp est absolument incontournable. Pour des raisons environnementales, ils n’avaient plus le droit de distribuer des catalogues en papier dans l’état de Sao Paulo, et ils ont décidé de tester de nouveaux canaux comme WhatsApp.
En France, nous avions plutôt donné la priorité à Messenger, notamment pour ses formats publicitaires intégrés à Facebook. Et nous avons décidé de les lancer sur WhatsApp car l’application est clairement devenue incontournable lors du premier confinement.
Des résultats encourageants ?
TR - En quelques mois, nous avons dépassé le seuil du million de téléchargements de catalogues électroniques, principalement sur Messenger, car nous pouvions en assurer la promotion publicitaire sur Facebook mais également au travers de campagnes emailing ou en point de vente.
L’absence d’un levier publicitaire « Facebook to WhatsApp » a réduit les volumes sur cette seconde application, mais nous sommes néanmoins satisfaits par le niveau d’engagement obtenu avec les utilisateurs.
Pour le groupe, c’est un bon début, mais c’est un chiffre qu’il convient de mettre en perspective avec les centaines de millions de catalogues distribués chaque année.
Pourquoi orienter les consommateurs vers Messenger et WhatsApp et non vers vos propres applications ?
TR - Nous faisons les deux. En plus de la promotion de nos applications, nous voulons tester les nouvelles formes d’interactions au sein de « super app » comme WhatsApp et Messenger.
Si nos meilleurs clients téléchargent généralement notre application, les autres n’ont pas forcément cette habitude et nous devons tester d’autres leviers pour rester en contact avec eux.
Nous avons par exemple constaté que 20% des personnes qui avaient été activées sur Messenger, ont demandé spontanément notre catalogue par la suite. C’est très encourageant
La prochaine étape, c’est le commerce électronique ?
TR - Nous observons avec intérêt ce que propose WeChat aux marques en Chine, ou ce que déploie le groupe Facebook avec ses « Shops » dans Messenger, Instagram et demain WhatsApp.
Le groupe Carrefour a lancé sa marketplace avec Mirakl, mais pourrait également tester le commerce conversationnel dans ces super applications.
L’enjeu est d’offrir la meilleure expérience possible à nos clients. Ce que nous pouvons apprendre au sein de ces environnements pourra un jour enrichir nos propres applications. C’est une émulation positive.
TR - L’idée vient de nos collègues du Brésil, où WhatsApp est absolument incontournable. Pour des raisons environnementales, ils n’avaient plus le droit de distribuer des catalogues en papier dans l’état de Sao Paulo, et ils ont décidé de tester de nouveaux canaux comme WhatsApp.
En France, nous avions plutôt donné la priorité à Messenger, notamment pour ses formats publicitaires intégrés à Facebook. Et nous avons décidé de les lancer sur WhatsApp car l’application est clairement devenue incontournable lors du premier confinement.
Des résultats encourageants ?
TR - En quelques mois, nous avons dépassé le seuil du million de téléchargements de catalogues électroniques, principalement sur Messenger, car nous pouvions en assurer la promotion publicitaire sur Facebook mais également au travers de campagnes emailing ou en point de vente.
L’absence d’un levier publicitaire « Facebook to WhatsApp » a réduit les volumes sur cette seconde application, mais nous sommes néanmoins satisfaits par le niveau d’engagement obtenu avec les utilisateurs.
Pour le groupe, c’est un bon début, mais c’est un chiffre qu’il convient de mettre en perspective avec les centaines de millions de catalogues distribués chaque année.
Pourquoi orienter les consommateurs vers Messenger et WhatsApp et non vers vos propres applications ?
TR - Nous faisons les deux. En plus de la promotion de nos applications, nous voulons tester les nouvelles formes d’interactions au sein de « super app » comme WhatsApp et Messenger.
Si nos meilleurs clients téléchargent généralement notre application, les autres n’ont pas forcément cette habitude et nous devons tester d’autres leviers pour rester en contact avec eux.
Nous avons par exemple constaté que 20% des personnes qui avaient été activées sur Messenger, ont demandé spontanément notre catalogue par la suite. C’est très encourageant
La prochaine étape, c’est le commerce électronique ?
TR - Nous observons avec intérêt ce que propose WeChat aux marques en Chine, ou ce que déploie le groupe Facebook avec ses « Shops » dans Messenger, Instagram et demain WhatsApp.
Le groupe Carrefour a lancé sa marketplace avec Mirakl, mais pourrait également tester le commerce conversationnel dans ces super applications.
L’enjeu est d’offrir la meilleure expérience possible à nos clients. Ce que nous pouvons apprendre au sein de ces environnements pourra un jour enrichir nos propres applications. C’est une émulation positive.