Quel est le métier d'App Annie ? En quoi êtes vous différents d'une société de mesure d'audience ?
TG - App Annie n'est ni un paneliste, observant le comportement d'un groupe de consommateurs, ni un éditeur de SDK, trackant l'activité au sein d'une application.
Nous avons construit une plate-forme de business intelligence qui analyse de très nombreuses données issues principalement des App Stores, et qui permettent à nos 700 000 utilisateurs de comprendre cette nouvelle "app économie".
Nous comptons parmi nos clients de grands éditeurs d'applications, mais également des fonds d'investissements, qui s'appuient sur nos données pour identifier les tendances de ce marché, observer la concurrence ou identifier de nouveaux acteurs en forte croissance.
Vous estimez cette app économie à près de 200 milliards de dollars à l'horizon 2020. Mais cet eldorado ne profite t-il pas qu'à une poignée d'éditeurs ?
TG - Nous estimons effectivement que cette app économie, regroupant les revenus digitaux in-app (40%) et la publicité (60%), devrait passer de 70 milliards de dollars en 2015 à plus de 190 milliards de dollars en 2020 ce qui est une croissance absolument phénoménale sur une période aussi courte.
Nous n'avons pas de chiffres à communiquer sur la ventilation des revenus mais ce secteur a effectivement tendance à se concentrer au profit d'acteurs tels que Tencent (WeChat, Supercell, …) ou bien évidemment Facebook (Messenger, WhatsApp, Instagram).
Mais sur ce marché très darwinien, il y a également de très nombreuses opportunités comme l'a superbement démontré Niantic Lab cet été avec le succès de Pokemon Go. L'important pour les éditeurs est de concevoir une excellente application mais également de bien maîtriser les leviers de promotion sur les App Store, notamment en s'appuyant sur les données App Annie.
L'application est-elle là pour durer ? Ne risque t-elle pas d'être confrontée à la concurrence des meta-apps comme Messenger, ou à celle de web apps plus facilement téléchargeables ?
TG - Si nous nous basons sur le temps passé ou la fréquence d'usage, nous arrivons à la conclusion que les applications sont plébiscités par les consommateurs, largement devant toute autre interface mobile.
Mais pour un usage plus ponctuel, ou plus éphémère, les consommateurs pourront effectivement préférer une API, au sein d'une "meta app" comme Messenger, ou télécharger une web-app, depuis un navigateur, grâce à des technologies d'instant App poussées par Google.
Nous regardons toutes ces interfaces, ainsi que les autres écrans (Smart TV, Smart Watch), et si de nouvelles tendances apparaissent, vous pouvez avoir la certitude que App Annie sera la première société à la déceler et à l'analyser
TG - App Annie n'est ni un paneliste, observant le comportement d'un groupe de consommateurs, ni un éditeur de SDK, trackant l'activité au sein d'une application.
Nous avons construit une plate-forme de business intelligence qui analyse de très nombreuses données issues principalement des App Stores, et qui permettent à nos 700 000 utilisateurs de comprendre cette nouvelle "app économie".
Nous comptons parmi nos clients de grands éditeurs d'applications, mais également des fonds d'investissements, qui s'appuient sur nos données pour identifier les tendances de ce marché, observer la concurrence ou identifier de nouveaux acteurs en forte croissance.
Vous estimez cette app économie à près de 200 milliards de dollars à l'horizon 2020. Mais cet eldorado ne profite t-il pas qu'à une poignée d'éditeurs ?
TG - Nous estimons effectivement que cette app économie, regroupant les revenus digitaux in-app (40%) et la publicité (60%), devrait passer de 70 milliards de dollars en 2015 à plus de 190 milliards de dollars en 2020 ce qui est une croissance absolument phénoménale sur une période aussi courte.
Nous n'avons pas de chiffres à communiquer sur la ventilation des revenus mais ce secteur a effectivement tendance à se concentrer au profit d'acteurs tels que Tencent (WeChat, Supercell, …) ou bien évidemment Facebook (Messenger, WhatsApp, Instagram).
Mais sur ce marché très darwinien, il y a également de très nombreuses opportunités comme l'a superbement démontré Niantic Lab cet été avec le succès de Pokemon Go. L'important pour les éditeurs est de concevoir une excellente application mais également de bien maîtriser les leviers de promotion sur les App Store, notamment en s'appuyant sur les données App Annie.
L'application est-elle là pour durer ? Ne risque t-elle pas d'être confrontée à la concurrence des meta-apps comme Messenger, ou à celle de web apps plus facilement téléchargeables ?
TG - Si nous nous basons sur le temps passé ou la fréquence d'usage, nous arrivons à la conclusion que les applications sont plébiscités par les consommateurs, largement devant toute autre interface mobile.
Mais pour un usage plus ponctuel, ou plus éphémère, les consommateurs pourront effectivement préférer une API, au sein d'une "meta app" comme Messenger, ou télécharger une web-app, depuis un navigateur, grâce à des technologies d'instant App poussées par Google.
Nous regardons toutes ces interfaces, ainsi que les autres écrans (Smart TV, Smart Watch), et si de nouvelles tendances apparaissent, vous pouvez avoir la certitude que App Annie sera la première société à la déceler et à l'analyser