Stéphane Pannetrat, ART-Fi
Les ondes électromagnétiques sont incontournables dans la téléphone mobile mais peuvent également … cuire notre alimentation (micro ondes). Le débat sur leur innocuité est-il légitime ou relève t’il du fantasme ?
SP - Le débat sur l'impact des ondes électromagnétiques sur notre santé est tout à fait légitime. Notre travail chez ART-Fi consiste précisément à mesurer cet impact. Nous avons mis au point un robot de mesures, que nous avons baptisé ART-MAN, qui permet de calculer avec précision la quantité d'ondes reçues par le corps humain, à trois endroits : le tronc, la tête et les membres.
Notre technologie est unique, en ce qu'elle permet de mesurer l’indice santé de chaque appareil sur la ligne de production. Alors qu'actuellement, on n'en mesure qu'un sur un million. Et qu'elle permettra, demain, à tous les consommateurs de mesurer le niveau d'ondes émises par leur téléphone, dans la boutique des opérateurs. Parce qu'il faut savoir qu'un appareil abîmé ou reconditionné peut émettre plus d'ondes qu'un appareil neuf. Il faut donc donner les moyens aux opérateurs comme à leurs clients de sécuriser l'intégralité du processus.
Comment mesurer le niveau d’émission d’un smartphone ?
SP - Nous mesurons le niveau d'émission d'un smartphone grâce à ART-MAN. Ceci permet de visualiser en temps reel les ondes éléctromagnétiques absorbées dans le corps humain dues aux émissions des smartphones. L’indice santé s'appelle en langage technique le DAS (Débit d'Absorption Spécifique).
La 5G est déployée à Paris et bientôt sur l'ensemble du territoire. L'enjeu est de l'accompagner, comme toute innovation technologique, par un écosystème. Il faut tester tous les téléphones et imposer les tests en production comme une nouvelle norme, au plan français et international.
La « pollution électromagnétique » semble devenir un sujet politique. Paris a retardé le déploiement 5G et Lille applique même un principe de précaution. Quelle doit être, selon vous, l’attitude à adopter par nos responsables politiques ?
SP - Au total, 15% des téléphones mobiles mesurés sur le marché français sont au-dessus des seuils légaux et "posent problème". Ils abîment la confiance des consommateurs, d'une part. Mais ils coûtent, aussi, très cher aux opérateurs. Les appareils concernés doivent être retirés du marché ou mis à jour.
Chez ART-Fi, nous travaillons avec le régulateur français, l'ANFR (Agence Nationale des Fréquences) et le Secrétaire d'Etat au Numérique, Cédric O, pour permettre aux opérateurs, aux consommateurs comme aux élus locaux les moyens de déployer la 5G, en tout tranquillité.
Avec des tests plus rapides, moins chers, intégrables dès le niveau de la production, et déployables demain en boutique. Et c'est une technologie 100% française !
https://www.art-fi.eu
SP - Le débat sur l'impact des ondes électromagnétiques sur notre santé est tout à fait légitime. Notre travail chez ART-Fi consiste précisément à mesurer cet impact. Nous avons mis au point un robot de mesures, que nous avons baptisé ART-MAN, qui permet de calculer avec précision la quantité d'ondes reçues par le corps humain, à trois endroits : le tronc, la tête et les membres.
Notre technologie est unique, en ce qu'elle permet de mesurer l’indice santé de chaque appareil sur la ligne de production. Alors qu'actuellement, on n'en mesure qu'un sur un million. Et qu'elle permettra, demain, à tous les consommateurs de mesurer le niveau d'ondes émises par leur téléphone, dans la boutique des opérateurs. Parce qu'il faut savoir qu'un appareil abîmé ou reconditionné peut émettre plus d'ondes qu'un appareil neuf. Il faut donc donner les moyens aux opérateurs comme à leurs clients de sécuriser l'intégralité du processus.
Comment mesurer le niveau d’émission d’un smartphone ?
SP - Nous mesurons le niveau d'émission d'un smartphone grâce à ART-MAN. Ceci permet de visualiser en temps reel les ondes éléctromagnétiques absorbées dans le corps humain dues aux émissions des smartphones. L’indice santé s'appelle en langage technique le DAS (Débit d'Absorption Spécifique).
La 5G est déployée à Paris et bientôt sur l'ensemble du territoire. L'enjeu est de l'accompagner, comme toute innovation technologique, par un écosystème. Il faut tester tous les téléphones et imposer les tests en production comme une nouvelle norme, au plan français et international.
La « pollution électromagnétique » semble devenir un sujet politique. Paris a retardé le déploiement 5G et Lille applique même un principe de précaution. Quelle doit être, selon vous, l’attitude à adopter par nos responsables politiques ?
SP - Au total, 15% des téléphones mobiles mesurés sur le marché français sont au-dessus des seuils légaux et "posent problème". Ils abîment la confiance des consommateurs, d'une part. Mais ils coûtent, aussi, très cher aux opérateurs. Les appareils concernés doivent être retirés du marché ou mis à jour.
Chez ART-Fi, nous travaillons avec le régulateur français, l'ANFR (Agence Nationale des Fréquences) et le Secrétaire d'Etat au Numérique, Cédric O, pour permettre aux opérateurs, aux consommateurs comme aux élus locaux les moyens de déployer la 5G, en tout tranquillité.
Avec des tests plus rapides, moins chers, intégrables dès le niveau de la production, et déployables demain en boutique. Et c'est une technologie 100% française !
https://www.art-fi.eu