Le Modèle du CPC démocratisé par Google aurait il du plomb dans l'aile ? On pourrait le croire en étudiant la dernière étude de la société S4M, un spécialiste de la publicité mobile, qui a analysé près de 87 campagnes menées au premier semestre de cette année en Europe, aux Amériques et en Asie Pacifique.
Selon les données agrégées par S4M, 48% des mobinautes qui cliquent sur un format publicitaire mobile n’arrivent jamais sur la page d’arrivée du site mobile. Pire encore, 66% des utilisateurs installent une app qu’ils n’ouvriront … jamais.
Selon les données agrégées par S4M, 48% des mobinautes qui cliquent sur un format publicitaire mobile n’arrivent jamais sur la page d’arrivée du site mobile. Pire encore, 66% des utilisateurs installent une app qu’ils n’ouvriront … jamais.
"L’inquiétude grandissante des annonceurs quant à la fraude est donc légitime et les marques qui investissent dans la publicité mobile ont besoin de standards fiables pour évaluer concrètement comment sont investis leurs budgets. " explique Christophe Collet, PDG de S4M.Pour rassurer les annonceurs sans pour autant basculer dans un marketing à la performance, la société propose une facturation au "CPLP" (cost per landing page) combinant des impressions intégralement chargées pendant au moins un seconde, un clic et l'arrivée sur une landing page intégralement chargée pendant au moins une seconde.
"Le trafic suspicieux et frauduleux ne peut pas être définitivement éliminé des campagnes mobiles mais les annonceurs ne devraient cependant pas payer pour. Notre modèle combine une impression réellement visible, suivie d’un clic humain, et d’une vraie visite sur site mobile ou au sein d’une application." complète Christophe Collet.Un changement de paradigme qui permettrait aux annonceurs d'économiser près de 10 milliards de dollars sur les 30 milliards investis chaque années dans le monde sur les écrans mobiles.