Le think tank Digital New Deal fait le constat que sur le marché des solutions de paiement mobile sans contact, des opérateurs privés contrôlent les systèmes d’exploitation mobiles et privilégient de manière discriminatoire leurs propres services au détriment de solutions françaises et européennes.
Aujourd’hui, la souveraineté des États est remise en cause par les “Big Tech” – contestant le contrôle régalien classique dans des domaines aussi essentiels que l’imposition, la sécurité ou encore la création monétaire. Quand Apple refuse au gouvernement français l’accès au Bluetooth en arrière-plan dans le cadre du développement de l’application StopCovid, c’est bien la capacité de l’État à répondre à la crise sanitaire qui est mise à mal.
Cette note cherche à mettre en lumière un rapport de force à sens unique dans l’économie numérique, préjudiciables pour la liberté des citoyens et la souveraineté des États. Reposant sur des systèmes d’exploitation (OS) propriétaires, les grandes plateformes digitales enferment les consommateurs et les entreprises utilisatrices dans des écosystèmes fermés.
Jouant de puissants effets de réseaux, les Big Tech semblent consolider ainsi des positions monopolistiques qui viennent entraver l’émergence de solutions concurrentes alternatives, portées par des concurrents français ou européens en matière de paiement mobile. A titre indicatif, le marché du paiement mobile sans contact dans les points de vente en constitue une probante illustration. En effet, des Big Tech maîtrisant les OS mobile abusent de leur position dominante en se positionnant comme gatekeepers.
Parmi les auteurs de la note, plusieurs dirigeants d’entreprises françaises et européennes ont choisi de cosigner cette proposition ; Houssem Assadi (Dejamobile), Lionel Baraban (Famoco), Nicolas Bruley (Antelop Solutions), Jean-Michel Chanavas (Mercatel), Vincent Duval (Paylib), Michel Ganzin (Groupement des Cartes Bancaires) et Raphaël Richard (PlayFrance.Digital).
La publication est accessible en français : https://www.thedigitalnewdeal.org/paiement-mobile-sans-contact-liberer-les-smartphones-et-leurs-utilisateurs/
Aujourd’hui, la souveraineté des États est remise en cause par les “Big Tech” – contestant le contrôle régalien classique dans des domaines aussi essentiels que l’imposition, la sécurité ou encore la création monétaire. Quand Apple refuse au gouvernement français l’accès au Bluetooth en arrière-plan dans le cadre du développement de l’application StopCovid, c’est bien la capacité de l’État à répondre à la crise sanitaire qui est mise à mal.
Cette note cherche à mettre en lumière un rapport de force à sens unique dans l’économie numérique, préjudiciables pour la liberté des citoyens et la souveraineté des États. Reposant sur des systèmes d’exploitation (OS) propriétaires, les grandes plateformes digitales enferment les consommateurs et les entreprises utilisatrices dans des écosystèmes fermés.
Jouant de puissants effets de réseaux, les Big Tech semblent consolider ainsi des positions monopolistiques qui viennent entraver l’émergence de solutions concurrentes alternatives, portées par des concurrents français ou européens en matière de paiement mobile. A titre indicatif, le marché du paiement mobile sans contact dans les points de vente en constitue une probante illustration. En effet, des Big Tech maîtrisant les OS mobile abusent de leur position dominante en se positionnant comme gatekeepers.
Parmi les auteurs de la note, plusieurs dirigeants d’entreprises françaises et européennes ont choisi de cosigner cette proposition ; Houssem Assadi (Dejamobile), Lionel Baraban (Famoco), Nicolas Bruley (Antelop Solutions), Jean-Michel Chanavas (Mercatel), Vincent Duval (Paylib), Michel Ganzin (Groupement des Cartes Bancaires) et Raphaël Richard (PlayFrance.Digital).
La publication est accessible en français : https://www.thedigitalnewdeal.org/paiement-mobile-sans-contact-liberer-les-smartphones-et-leurs-utilisateurs/