Deux enquêtes menées par 20 Minutes et Opinion Way pour #MoiJeune révèlent des perspectives nuancées sur l'intelligence artificielle (IA) chez les jeunes Français. Si 80 % des 18-30 ans utilisent déjà l'IA dans leur quotidien, 93 % d'entre eux privilégient les interactions humaines et considèrent qu'aucune IA ne pourra remplacer les échanges entre personnes.
Cette génération adopte l'IA avec enthousiasme, mais reste préoccupée par ses impacts sur la santé mentale, l'emploi et l'environnement, naviguant entre les bénéfices technologiques et les valeurs humaines qu'ils cherchent à préserver.
D'après une enquête menée du 10 au 17 septembre 2024 auprès de 276 jeunes, l'IA est largement intégrée dans les activités quotidiennes, 80 % l'utilisant de manière occasionnelle ou régulière. Cependant, cela ne signifie pas un abandon des interactions humaines, car 91 % estiment essentiel de ne pas sacrifier les relations au profit de la technologie.
Les IA conversationnelles, telles que Character AI ou MyAI, attirent de plus en plus d'utilisateurs, notamment pour des dialogues avec des compagnons virtuels ou des personnages fictifs. Toutefois, les jeunes restent sceptiques quant à la capacité de ces outils à traiter des problèmes émotionnels profonds.
Bien que les jeunes préfèrent les interactions humaines, une partie d'entre eux considère l'IA comme un potentiel remède contre l'isolement. Environ 35 % pensent que les IA conversationnelles pourraient aider à lutter contre la solitude, et 30 % apprécient leur disponibilité constante.
Cependant, les scepticismes subsistent, seulement 16 % jugeant l'IA utile en cas de rupture amoureuse et 17 % en cas de dépression. En revanche, 41 % voient dans l'IA un moyen de lutter contre l'ennui et 36 % un soutien en période de confinement.
L'intelligence artificielle suscite des inquiétudes quant à ses effets sur l'emploi. Près d'un tiers des jeunes (31 %) craignent que l'automatisation croissante des métiers ne compromette leur recherche d'emploi, tandis que 68 % pensent que de nombreux emplois seront perdus à cause de l'IA. Malgré ces préoccupations, 74 % voient l'IA comme une opportunité pour se libérer des tâches répétitives, et 45 % la considèrent principalement comme un outil d'assistance.
L'enquête menée en juillet 2024 auprès de 312 jeunes montre que les préoccupations environnementales liées au numérique sont présentes, mais les connaissances sur l'impact de l'IA restent limitées. Si 60 % des jeunes se disent bien informés sur l'empreinte écologique du numérique, ils ne sont que 33 % à l'être pour l'IA. Les jeunes adoptent néanmoins des pratiques responsables, comme le tri des e-mails ou l'utilisation du WiFi plutôt que des réseaux mobiles, afin de limiter leur empreinte environnementale.
Ces résultats reflètent une génération attentive aux opportunités offertes par l'IA tout en restant vigilante sur ses conséquences, cherchant à conjuguer innovation technologique et préservation des valeurs humaines.
Cette génération adopte l'IA avec enthousiasme, mais reste préoccupée par ses impacts sur la santé mentale, l'emploi et l'environnement, naviguant entre les bénéfices technologiques et les valeurs humaines qu'ils cherchent à préserver.
D'après une enquête menée du 10 au 17 septembre 2024 auprès de 276 jeunes, l'IA est largement intégrée dans les activités quotidiennes, 80 % l'utilisant de manière occasionnelle ou régulière. Cependant, cela ne signifie pas un abandon des interactions humaines, car 91 % estiment essentiel de ne pas sacrifier les relations au profit de la technologie.
Les IA conversationnelles, telles que Character AI ou MyAI, attirent de plus en plus d'utilisateurs, notamment pour des dialogues avec des compagnons virtuels ou des personnages fictifs. Toutefois, les jeunes restent sceptiques quant à la capacité de ces outils à traiter des problèmes émotionnels profonds.
Bien que les jeunes préfèrent les interactions humaines, une partie d'entre eux considère l'IA comme un potentiel remède contre l'isolement. Environ 35 % pensent que les IA conversationnelles pourraient aider à lutter contre la solitude, et 30 % apprécient leur disponibilité constante.
Cependant, les scepticismes subsistent, seulement 16 % jugeant l'IA utile en cas de rupture amoureuse et 17 % en cas de dépression. En revanche, 41 % voient dans l'IA un moyen de lutter contre l'ennui et 36 % un soutien en période de confinement.
L'intelligence artificielle suscite des inquiétudes quant à ses effets sur l'emploi. Près d'un tiers des jeunes (31 %) craignent que l'automatisation croissante des métiers ne compromette leur recherche d'emploi, tandis que 68 % pensent que de nombreux emplois seront perdus à cause de l'IA. Malgré ces préoccupations, 74 % voient l'IA comme une opportunité pour se libérer des tâches répétitives, et 45 % la considèrent principalement comme un outil d'assistance.
L'enquête menée en juillet 2024 auprès de 312 jeunes montre que les préoccupations environnementales liées au numérique sont présentes, mais les connaissances sur l'impact de l'IA restent limitées. Si 60 % des jeunes se disent bien informés sur l'empreinte écologique du numérique, ils ne sont que 33 % à l'être pour l'IA. Les jeunes adoptent néanmoins des pratiques responsables, comme le tri des e-mails ou l'utilisation du WiFi plutôt que des réseaux mobiles, afin de limiter leur empreinte environnementale.
Ces résultats reflètent une génération attentive aux opportunités offertes par l'IA tout en restant vigilante sur ses conséquences, cherchant à conjuguer innovation technologique et préservation des valeurs humaines.