Si, à leur genèse, les solutions de navigation sur mobile relevaient du pouvoir des opérateurs, force est de constater que l’arrivée de l’iPhone et de sa désormais mythique plate-forme d’applications « Appstore » a bouleversé l’équilibre des forces.
Cette évolution structurelle s’est accompagnée d’une modification radicale des modes de navigation. L’ère du surfing sur mobile est terminée : désormais, seules les applications offrent une interface adaptée à l’environnement si particulier de la téléphonie mobile. En effet, combien d’usagers ont été déçus lors de leur expérience de navigation sur mobile ? Beaucoup, car l’environnement qui leur était proposé à l’époque ne convenait tout simplement pas au mobile. Il est évident aujourd’hui qu’il n’est pas possible de surfer sur la toile à partir de son téléphone comme on le fait de son ordinateur. Le mobile nécessite une interface spécifique, eu égard à la taille de l’écran, à sa puissance et aux types d’usages que le public en fait. Cette interface doit elle-même être adaptée à chaque terminal mobile, ce qui complexifie la démarche !
Une première solution a été proposée avec le développement de sites Internet mobiles, mais leur mise en œuvre fut laborieuse car elle dépendait essentiellement de l’implication des acteurs présents sur Internet. Or, le constat n’est pas favorable… l’absence d’écosystème, la pauvreté de l’expérience utilisateur a amené, la majorité d’entre eux a mettre du temps à franchir le pas, ne permettant pas à l’Internet mobile de s’imposer auprès des usagers et de gagner de l’audience.
C’est alors qu’Apple a mis au point son système révolutionnaire d’applications. Ergonomique et simple d’utilisation, la plate-forme d’applications d’Apple a été immédiatement adoptée par ses utilisateurs. Si l’iPhone a imposé un nouvel environnement web mobile, son écosystème reste protégé. Et avec probablement 10% des volumes d’achat de mobiles d’ici la fin de l’année, elle ne s’adresse qu’à une population d’adeptes. C’est pour cette raison que les autres constructeurs de téléphones mobiles, les opérateurs et les développeurs qui couvrent le reste du parc de téléphonie mobile, n’ont pas tardé à riposter en proposant leurs propres applications.
On constate donc aujourd’hui que l’application constitue la réponse tant attendue par les usagers pour leur offrir un accès Internet mobile fiable et ergonomique. Premier navigateur pensé pour le mobile, l’application permet non seulement de limiter les téléchargements mais aussi d’accélérer la vitesse de connexion. Sa fluidité d’usage, la qualité de son interface sont autant d’avantages qui font qu’une application génère 15 fois plus de trafic qu’un site mobile à périmètre et marque égale. Les usagers n’ont jamais autant navigué sur le web de leur mobile que depuis l’arrivée des applications mobiles. Aujourd’hui, 50% de la navigation s’effectue désormais par les applications !
Malheureusement, encore beaucoup d’applications sont réalisées à partir d’un site Internet mobile. Ces applications ne permettent pas une utilisation optimale car leur conception n’est pas adaptée aux terminaux mobiles. Une situation qui tend à changer, les acteurs prenant conscience de l’enjeu.
Avoir son application est devenue une nécessité pour les fournisseurs de contenus et de services. Petite mise en garde néanmoins : si les applications mobiles ont en effet le vent en poupe, la multiplicité des plateformes dédiées risque de faire perdre ses repères aux usagers et de pousser les éditeurs à faire des choix pour des questions évidentes de coût. Si 2009 marque l’arrivée des moteurs d’applications et de leur « application store », 2010 sera une année de consolidation.
L’intensité des usages montre que le mobile a enfin trouvé son navigateur, il s’appelle le moteur d’applications, il lui reste à prouver son écosystème par l’atteinte de la masse critique, une stratégie éditoriale dédiée, et une monétisation prenant en compte les caractéristiques du mobile.
Cette évolution structurelle s’est accompagnée d’une modification radicale des modes de navigation. L’ère du surfing sur mobile est terminée : désormais, seules les applications offrent une interface adaptée à l’environnement si particulier de la téléphonie mobile. En effet, combien d’usagers ont été déçus lors de leur expérience de navigation sur mobile ? Beaucoup, car l’environnement qui leur était proposé à l’époque ne convenait tout simplement pas au mobile. Il est évident aujourd’hui qu’il n’est pas possible de surfer sur la toile à partir de son téléphone comme on le fait de son ordinateur. Le mobile nécessite une interface spécifique, eu égard à la taille de l’écran, à sa puissance et aux types d’usages que le public en fait. Cette interface doit elle-même être adaptée à chaque terminal mobile, ce qui complexifie la démarche !
Une première solution a été proposée avec le développement de sites Internet mobiles, mais leur mise en œuvre fut laborieuse car elle dépendait essentiellement de l’implication des acteurs présents sur Internet. Or, le constat n’est pas favorable… l’absence d’écosystème, la pauvreté de l’expérience utilisateur a amené, la majorité d’entre eux a mettre du temps à franchir le pas, ne permettant pas à l’Internet mobile de s’imposer auprès des usagers et de gagner de l’audience.
C’est alors qu’Apple a mis au point son système révolutionnaire d’applications. Ergonomique et simple d’utilisation, la plate-forme d’applications d’Apple a été immédiatement adoptée par ses utilisateurs. Si l’iPhone a imposé un nouvel environnement web mobile, son écosystème reste protégé. Et avec probablement 10% des volumes d’achat de mobiles d’ici la fin de l’année, elle ne s’adresse qu’à une population d’adeptes. C’est pour cette raison que les autres constructeurs de téléphones mobiles, les opérateurs et les développeurs qui couvrent le reste du parc de téléphonie mobile, n’ont pas tardé à riposter en proposant leurs propres applications.
On constate donc aujourd’hui que l’application constitue la réponse tant attendue par les usagers pour leur offrir un accès Internet mobile fiable et ergonomique. Premier navigateur pensé pour le mobile, l’application permet non seulement de limiter les téléchargements mais aussi d’accélérer la vitesse de connexion. Sa fluidité d’usage, la qualité de son interface sont autant d’avantages qui font qu’une application génère 15 fois plus de trafic qu’un site mobile à périmètre et marque égale. Les usagers n’ont jamais autant navigué sur le web de leur mobile que depuis l’arrivée des applications mobiles. Aujourd’hui, 50% de la navigation s’effectue désormais par les applications !
Malheureusement, encore beaucoup d’applications sont réalisées à partir d’un site Internet mobile. Ces applications ne permettent pas une utilisation optimale car leur conception n’est pas adaptée aux terminaux mobiles. Une situation qui tend à changer, les acteurs prenant conscience de l’enjeu.
Avoir son application est devenue une nécessité pour les fournisseurs de contenus et de services. Petite mise en garde néanmoins : si les applications mobiles ont en effet le vent en poupe, la multiplicité des plateformes dédiées risque de faire perdre ses repères aux usagers et de pousser les éditeurs à faire des choix pour des questions évidentes de coût. Si 2009 marque l’arrivée des moteurs d’applications et de leur « application store », 2010 sera une année de consolidation.
L’intensité des usages montre que le mobile a enfin trouvé son navigateur, il s’appelle le moteur d’applications, il lui reste à prouver son écosystème par l’atteinte de la masse critique, une stratégie éditoriale dédiée, et une monétisation prenant en compte les caractéristiques du mobile.