La Confédération internationale des sociétés d’auteurs et compositeurs (Cisac) a publié une étude alarmante sur l’impact de l’intelligence artificielle générative sur les revenus des créateurs dans les secteurs musical et audiovisuel. Cette technologie, en pleine ascension, pourrait entraîner des pertes économiques majeures pour les artistes humains.
Selon l’étude réalisée par PMP Strategy pour le compte de la Cisac, les créations humaines risquent d’être massivement remplacées par des contenus générés par l’IA. Cela pourrait engendrer une perte cumulée de 22 milliards d’euros sur cinq ans : 10 milliards d’euros pour le secteur musical et 12 milliards pour l’audiovisuel.
Dans la musique, les revenus pourraient chuter de 24 %, tandis que l’audiovisuel enregistrerait une baisse de 21 %. Les secteurs du doublage et du sous-titrage sont particulièrement menacés, avec une diminution des revenus pouvant atteindre 56 % pour les traducteurs et adaptateurs.
Parallèlement, le marché des contenus générés par l’IA connaît une croissance spectaculaire. Les revenus des fournisseurs de services d’IA générative, actuellement évalués à 3 milliards d’euros, pourraient atteindre 64 milliards d’euros d’ici cinq ans.
Cette explosion profite majoritairement aux entreprises technologiques, souvent accusées d’exploiter sans autorisation les œuvres des créateurs humains. En l’absence de cadre réglementaire clair, ce transfert de valeur exacerbe les pertes déjà subies par les artistes.
L’étude souligne la nécessité urgente d’un changement réglementaire pour protéger les créateurs. Deux problématiques principales sont mises en avant : l’utilisation non autorisée des œuvres par des modèles d’IA et la substitution des créations humaines par des contenus automatisés. Sans intervention rapide, les créateurs continueront de perdre des revenus, et leurs œuvres risquent d’être éclipsées par celles générées par l’IA.
Face à ces projections, les professionnels de la création expriment leur inquiétude. En France, traducteurs et adaptateurs du doublage et du sous-titrage ont sollicité l’intervention du Centre national du cinéma (CNC) et du ministère de la Culture.
D’autres critiques dénoncent les pratiques des géants technologiques et des réseaux sociaux, accusés de mettre en péril le travail créatif humain au profit d’intérêts économiques.
L’étude de la Cisac appelle à une mobilisation collective pour repenser les cadres juridiques et préserver la valeur des œuvres humaines. Alors que l’IA générative continue de transformer l’industrie créative, une action concertée s’impose pour garantir un équilibre entre innovation technologique et reconnaissance du talent artistique.
Selon l’étude réalisée par PMP Strategy pour le compte de la Cisac, les créations humaines risquent d’être massivement remplacées par des contenus générés par l’IA. Cela pourrait engendrer une perte cumulée de 22 milliards d’euros sur cinq ans : 10 milliards d’euros pour le secteur musical et 12 milliards pour l’audiovisuel.
Dans la musique, les revenus pourraient chuter de 24 %, tandis que l’audiovisuel enregistrerait une baisse de 21 %. Les secteurs du doublage et du sous-titrage sont particulièrement menacés, avec une diminution des revenus pouvant atteindre 56 % pour les traducteurs et adaptateurs.
Parallèlement, le marché des contenus générés par l’IA connaît une croissance spectaculaire. Les revenus des fournisseurs de services d’IA générative, actuellement évalués à 3 milliards d’euros, pourraient atteindre 64 milliards d’euros d’ici cinq ans.
Cette explosion profite majoritairement aux entreprises technologiques, souvent accusées d’exploiter sans autorisation les œuvres des créateurs humains. En l’absence de cadre réglementaire clair, ce transfert de valeur exacerbe les pertes déjà subies par les artistes.
L’étude souligne la nécessité urgente d’un changement réglementaire pour protéger les créateurs. Deux problématiques principales sont mises en avant : l’utilisation non autorisée des œuvres par des modèles d’IA et la substitution des créations humaines par des contenus automatisés. Sans intervention rapide, les créateurs continueront de perdre des revenus, et leurs œuvres risquent d’être éclipsées par celles générées par l’IA.
Face à ces projections, les professionnels de la création expriment leur inquiétude. En France, traducteurs et adaptateurs du doublage et du sous-titrage ont sollicité l’intervention du Centre national du cinéma (CNC) et du ministère de la Culture.
D’autres critiques dénoncent les pratiques des géants technologiques et des réseaux sociaux, accusés de mettre en péril le travail créatif humain au profit d’intérêts économiques.
L’étude de la Cisac appelle à une mobilisation collective pour repenser les cadres juridiques et préserver la valeur des œuvres humaines. Alors que l’IA générative continue de transformer l’industrie créative, une action concertée s’impose pour garantir un équilibre entre innovation technologique et reconnaissance du talent artistique.