Jeremy Delrue
CM a longtemps été perçu comme un spécialiste du SMS. Cette définition vous parait-elle aujourd’hui un peu trop restrictive ?
JD / En effet CM est un spécialiste du SMS. Au cours de ces 17 années, nous avons bâti un réseau solide sur lequel nos clients s’appuient pour envoyer leurs messages à travers le monde. Nous nous servons de la fiabilité reconnue de ce réseau comme fondation pour transporter d’autres types de messages et de données. Ainsi, notre plate-forme, accessible à partir d’un dashboard et de nos APIs, permet d’envoyer, recevoir et manager des flux venant de Facebook Messenger, Viber, Telegram et bientôt WhatApps mais aussi des flux de voix et de paiement. Donc oui, nous sommes et restons un spécialiste du SMS et non ce n’est pas restrictif puisque le SMS fait partie de notre ADN et nous permet d’emmener nos clients sur d’autres techno.
Peut-on également parler d’un virage vers les « Trust Tech » voire les « FinTech » ?
JD / Il ne s’agit pas d’un virage mais d’un chemin qui se poursuit. Nous voyons transiter des millions de données par jour sur notre plate-forme et nous sommes au plus proches de l’utilisateur et de son mobile, il est donc logique pour nous d’offrir des solutions d’authentification de la personne afin de garantir à notre client que son client ou son abonné est bien le bon. Nous avons obtenu en 2016 la licence de Payment Service Provider (PSP) et flirtons, grâce au rachat de Docdata, avec le marché de la Fintech. Il semblerait qu’une nouvelle histoire débute sur ce sujet. Le numéro de téléphone mobile sera l’IBAN de demain.
Depuis sa création en 1999, CM a racheté près d’une société par an. Allez-vous poursuivre cette stratégie ou pourriez vous un jour vous adosser à un géant des télécoms ou du logiciel ?
JD / Depuis 1999, CM appartient à ses deux fondateurs qui attachent une grande importance à l’indépendance et à la rentabilité. Nous ne sommes pas contrôlés par un fonds ou par le marché boursier et c’est cette indépendance financière qui nous rend agiles. Les sociétés que nous avons intégrées ces dernières années apportent une valeur à notre plate-forme, et par extension à nos clients. Hodny Benazzi (Managing Director de CM) est très satisfait des résultats sur la France et me demande d’étudier l’acquisition d’une ou plusieurs sociétés dans le pays. Nous avons ouvert des discussions mais n’avons pas trouvé, pour le moment, de potentielles alliances. Je profite donc de cette entrevue pour lancer un appel aux sociétés qui verraient en CM un partenaire idéal à nous faire signe.
Plus d'informations sur www.CM.com/fr
JD / En effet CM est un spécialiste du SMS. Au cours de ces 17 années, nous avons bâti un réseau solide sur lequel nos clients s’appuient pour envoyer leurs messages à travers le monde. Nous nous servons de la fiabilité reconnue de ce réseau comme fondation pour transporter d’autres types de messages et de données. Ainsi, notre plate-forme, accessible à partir d’un dashboard et de nos APIs, permet d’envoyer, recevoir et manager des flux venant de Facebook Messenger, Viber, Telegram et bientôt WhatApps mais aussi des flux de voix et de paiement. Donc oui, nous sommes et restons un spécialiste du SMS et non ce n’est pas restrictif puisque le SMS fait partie de notre ADN et nous permet d’emmener nos clients sur d’autres techno.
Peut-on également parler d’un virage vers les « Trust Tech » voire les « FinTech » ?
JD / Il ne s’agit pas d’un virage mais d’un chemin qui se poursuit. Nous voyons transiter des millions de données par jour sur notre plate-forme et nous sommes au plus proches de l’utilisateur et de son mobile, il est donc logique pour nous d’offrir des solutions d’authentification de la personne afin de garantir à notre client que son client ou son abonné est bien le bon. Nous avons obtenu en 2016 la licence de Payment Service Provider (PSP) et flirtons, grâce au rachat de Docdata, avec le marché de la Fintech. Il semblerait qu’une nouvelle histoire débute sur ce sujet. Le numéro de téléphone mobile sera l’IBAN de demain.
Depuis sa création en 1999, CM a racheté près d’une société par an. Allez-vous poursuivre cette stratégie ou pourriez vous un jour vous adosser à un géant des télécoms ou du logiciel ?
JD / Depuis 1999, CM appartient à ses deux fondateurs qui attachent une grande importance à l’indépendance et à la rentabilité. Nous ne sommes pas contrôlés par un fonds ou par le marché boursier et c’est cette indépendance financière qui nous rend agiles. Les sociétés que nous avons intégrées ces dernières années apportent une valeur à notre plate-forme, et par extension à nos clients. Hodny Benazzi (Managing Director de CM) est très satisfait des résultats sur la France et me demande d’étudier l’acquisition d’une ou plusieurs sociétés dans le pays. Nous avons ouvert des discussions mais n’avons pas trouvé, pour le moment, de potentielles alliances. Je profite donc de cette entrevue pour lancer un appel aux sociétés qui verraient en CM un partenaire idéal à nous faire signe.
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