Hodny Benazzi
CM telecom a récemment organisé un événement à Paris mais reste peu connu. Que pèse désormais votre groupe ?
HB - CM Telecom est né aux Pays Bas en 1999 quand deux entrepreneurs ont décidé d'aider les boites de nuit à mieux communiquer avec leurs clients. Ce "Club Messaging" est devenu CM Telecom et a rapidement élargi ses prestations avec l'arrivée du SMS premium surtaxé en permettant à de nombreux éditeurs de se connecter avec les opérateurs cellulaires et de bénéficier de leurs reversements.
Aujourd'hui CM Telecom pèse 75 millions d'euros de chiffre d'affaires et réunit près de 200 collaborateurs partout dans le monde.
Quelle est votre problématique ? Inventer l'après SMS ?
HB - Avec le WAP, les applications ou désormais la messagerie OTT, Il y a toujours eu des analystes pour annoncer la mort du SMS mais nous constatons encore une très forte croissance des usages, avec des taux annuels de 20 à 25%.
Mais tout comme la voix, le SMS devient une commodité et CM Telecom s'attelle à créer de nouveaux services, dans l'analytics, la sécurité ou les paiements, pour aider nos clients à exploiter au mieux ce canal marketing.
Peut on parler d'une transformation en plate-forme de marketing automation ?
HB - Nous parlons effectivement d'une suite de logiciels et d'API, en mode SAAS, et qui permettent d'aider nos clients à améliorer l'engagement mobile avec leurs propres clients.
Nous pouvons par exemple connecter notre plate-forme à leur outil CRM et ensuite réaliser des actions marketing, par la voix ou la messagerie, pour proposer aux clients de nos clients de nouvelles offres, adaptées à leurs besoins et à leur historique.
La prochaine étape, c'est d'entrer dans les métiers du display mobile ?
HB - Au cours des dernières années, CM Telecom a réalisé plus de 17 acquisitions pour renforcer son offre technologique ou sa couverture géographique. Nous investissons par ailleurs plus de 40% de nos profits dans la R&D.
Nous ne sommes pas présents dans le display mobile mais nous disposons d'une solide brique analytics, qui collecte des données sur les utilisateurs finaux, et qui peut être interfacée avec des technologies programmatiques mobiles.
Par ailleurs, nous travaillons également sur des technologies peu connues, comme le USSD, qui est un canal de communication très intéressant, notamment en Afrique pour la recharge de son airtime.
CM Telecom est pragmatique et nous investirons dans toutes les technologies qui enrichiront notre plate-forme et répondront aux attentes de nos clients.
A quoi ressemblera CM Telecom dans 10 ans ?
HB - CM Telecom n'a jamais réalisé de levée de fonds et appartient toujours à ses deux fondateurs qui n'ont d'autre ambition que d'accompagner la croissance de leurs clients partout dans le monde.
Nous ne cherchons donc ni à entrer en bourse, ni à être rachetés, mais simplement à offrir le meilleur service, avec une plate-forme robuste, innovante et connectée avec les opérateurs du monde entier.
HB - CM Telecom est né aux Pays Bas en 1999 quand deux entrepreneurs ont décidé d'aider les boites de nuit à mieux communiquer avec leurs clients. Ce "Club Messaging" est devenu CM Telecom et a rapidement élargi ses prestations avec l'arrivée du SMS premium surtaxé en permettant à de nombreux éditeurs de se connecter avec les opérateurs cellulaires et de bénéficier de leurs reversements.
Aujourd'hui CM Telecom pèse 75 millions d'euros de chiffre d'affaires et réunit près de 200 collaborateurs partout dans le monde.
Quelle est votre problématique ? Inventer l'après SMS ?
HB - Avec le WAP, les applications ou désormais la messagerie OTT, Il y a toujours eu des analystes pour annoncer la mort du SMS mais nous constatons encore une très forte croissance des usages, avec des taux annuels de 20 à 25%.
Mais tout comme la voix, le SMS devient une commodité et CM Telecom s'attelle à créer de nouveaux services, dans l'analytics, la sécurité ou les paiements, pour aider nos clients à exploiter au mieux ce canal marketing.
Peut on parler d'une transformation en plate-forme de marketing automation ?
HB - Nous parlons effectivement d'une suite de logiciels et d'API, en mode SAAS, et qui permettent d'aider nos clients à améliorer l'engagement mobile avec leurs propres clients.
Nous pouvons par exemple connecter notre plate-forme à leur outil CRM et ensuite réaliser des actions marketing, par la voix ou la messagerie, pour proposer aux clients de nos clients de nouvelles offres, adaptées à leurs besoins et à leur historique.
La prochaine étape, c'est d'entrer dans les métiers du display mobile ?
HB - Au cours des dernières années, CM Telecom a réalisé plus de 17 acquisitions pour renforcer son offre technologique ou sa couverture géographique. Nous investissons par ailleurs plus de 40% de nos profits dans la R&D.
Nous ne sommes pas présents dans le display mobile mais nous disposons d'une solide brique analytics, qui collecte des données sur les utilisateurs finaux, et qui peut être interfacée avec des technologies programmatiques mobiles.
Par ailleurs, nous travaillons également sur des technologies peu connues, comme le USSD, qui est un canal de communication très intéressant, notamment en Afrique pour la recharge de son airtime.
CM Telecom est pragmatique et nous investirons dans toutes les technologies qui enrichiront notre plate-forme et répondront aux attentes de nos clients.
A quoi ressemblera CM Telecom dans 10 ans ?
HB - CM Telecom n'a jamais réalisé de levée de fonds et appartient toujours à ses deux fondateurs qui n'ont d'autre ambition que d'accompagner la croissance de leurs clients partout dans le monde.
Nous ne cherchons donc ni à entrer en bourse, ni à être rachetés, mais simplement à offrir le meilleur service, avec une plate-forme robuste, innovante et connectée avec les opérateurs du monde entier.