On se demande donc si Free Mobile pourra résister aux assauts de la régulation et de la concurrence et maintenir son modèle économique low-cost. Acculé déjà par la Commission européenne, l’opérateur mobile va devoir également faire avec les décisions restrictives de l’Arcep qui vient de revoir à la baisse l’avantage tarifaire dont bénéficiait Free en tant que nouvel entrant sur la terminaison d'appel voix.
Il faut en effet rappeler que depuis toujours, les tarifs des terminaisons d'appel sont rendus temporairement plus avantageux pour les nouveaux opérateurs qui entrent sur le marché. En fait ce tarif équivaut au montant versé par un opérateur à un concurrent, lorsqu’un de ses clients passe une communication empruntant le réseau de ce dernier. Un avantage tarifaire (ou asymétrie) qui permet aux nouveaux opérateurs de proposer des tarifs voix très compétitifs.
L’Arcep va certes maintenir cette asymétrie, mais va en réduire la durée et le montant. Ce qui devrait coûter très cher à Free Mobile qui pourrait ainsi voir augmenter les compensations qu’il verse aux autres opérateurs pour les SMS de ses clients.
Il faut en effet rappeler que depuis toujours, les tarifs des terminaisons d'appel sont rendus temporairement plus avantageux pour les nouveaux opérateurs qui entrent sur le marché. En fait ce tarif équivaut au montant versé par un opérateur à un concurrent, lorsqu’un de ses clients passe une communication empruntant le réseau de ce dernier. Un avantage tarifaire (ou asymétrie) qui permet aux nouveaux opérateurs de proposer des tarifs voix très compétitifs.
L’Arcep va certes maintenir cette asymétrie, mais va en réduire la durée et le montant. Ce qui devrait coûter très cher à Free Mobile qui pourrait ainsi voir augmenter les compensations qu’il verse aux autres opérateurs pour les SMS de ses clients.